Belsem naquit le 26 décembre 1993,  dans une petite ville située en Irak, tout près des frontières de l'Iran. Cependant, ses parents avaient fui les guerres de leur pays et étaient venus s'installer en France, dans la ville de Paris. Elle avait donc grandi sur le sol français ( à partir de ses quatre ans). Cependant, ses parents la placèrent dans une école américaine pour son haut niveau d'éducation,  et aussi parce que c'était l'école la plus proche de chez eux. Ses parents étaient assez aisés financièrement. Son père, Ali Al-Jowhari était marchand de tapis volants et tapis normaux. Sa mère, Mona, avait son propre institut de beauté. Bon ce n'était pas non plus un boulot de luxe, mais ça permettait de vivre. Belsem avait toujours été très entourée. Elle  avait grandi avec sa petite sœur, certains de ses cousins, et ses cousines, ses oncles et ses tantes, et ses grand-parents.. Ils vivaient tous dans une seule et très grande villa. C'était un peu en campagne, mais ils ne se plaignaient jamais de solitude, car ils étaient souvent réunis en famille. Ils recevaient aussi des invités parmi leurs voisins ou autre, mais évitaient d'inviter trop de gens "normaux". La famille al-Jowhari était en fait sorcière, d'ascendance moldu, et préférait s'isoler, afin de pratiquer la magie à leur guise. Leur maison était vivante et remplie de gadgets magique et de créatures bizarres. Alors que, lorsqu'ils recevaient des invités, la maison paraissait plus calme, car ils devaient tout désanimer en leur présence.
Il faut savoir avant tout que Belsem vint au monde dans des conditions assez difficile. Sa mère avait été marié très jeune, le jour même de son 14e anniversaire. Son père avait à l’époque 19 ans. C’était un mariage arrangé, préparé à l’avance. Mais heureusement pour eux qu’ils tombèrent amoureux l’un de l‘autre dès le premier regard, et découvrirent qu'ils étaient liés, ce pourquoi tout s'arrangea très vite... Il faut dire que Mona avait toujours été mature pour son âge, c’était aussi l’une des raisons pour laquelle ses parents l’avaient marié jeune.  Sans parler que dans les vieilles traditions arabes, c’était quelque chose de normal. Sauf qu’elle était quand même tête en l’air… Il arriva que pendant la nuit de ses noces, dans le feu de la précipitation et la joie, elle n’avait pas pris de pilules contraceptiques, ce qui fait qu’elle tomba vite enceinte un mois après.  La jeune fille dût arrêter ses études après son septième mois de grossesse, car la fatigue l’empêchait d’étudier correctement. Heureusement que ses parents étaient là pour l’aider avant et après son accouchement, sinon elle n’aurait pas bien su s’occuper de son enfant.  Mais après avoir terminé le lycée,  elle et son mari décidèrent de quitter le pays car il y avait une guerre qui avait démarré, et la terreur les avait obligés à fuir. Ils n’étaient pas les seuls, leurs parents et tous leurs frères et sœurs  étaient avec eux.
Belsem arriva en France à l’âge de 4 ans. Tout fut nouveau pour elle et sa famille. Le pays, la langue, et la culture. Ils eurent tous du mal au début, mais finirent tous par s’habituer et prendre racine. Etant donné qu’ils avaient vendu toutes leurs affaires, ils purent tout recommencer à zéro. Ils se coltinèrent ensemble pour acheter trois villas, chacune à l’autre bout de la ville, afin de pouvoir tous vivre ensemble. Belsem et certains  de ses cousins eurent moins de mal eurent moins de mal à s’adapter au pays puisqu’ils grandirent sur le sol français. Pour le cas de Belsem, elle grandit entre la culture française et la culture américaine, pusiqu’elle alla dans une école américaine. Dans cette école, le français et l’anglais étaient tous les deux appris en même temps. Ce qui fait qu’elle grandit aussi entre deux mondes, celui des sorciers et celui des non-sorciers. Ce qui fait qu'elle n'avait aucun mal à s'adapter aux deux, et pouvait même utiliser facilement des objets électroniques.
La jeune fille se démarquait bien de ses cousines, car elle était la plus blanche.  Elle avait aussi des yeux couleur marron-vert, un beau mélange. Les autres étaient brunes et très mattes de peau. Ce qui créait parfois des jalousies, car la blancheur  et les yeux colorés étaient considérée comme signes de beauté, et c'était quelque chose d'estimé dans son pays d'origine. Sans parler que la demoiselle maîtrisait bien les langues, elle parlait l'anglais américain, l'arabe libanais, le dialecte irakien (mais qui tendait plus vers l'accent libanais à cause de ses fréquentations), le français (qu'elle avait appris à l'école et toute seule aussi grâce à la télé française, les livres, ainsi que ses fréquentations) et puisqu'elle provenait d'une petite ville qui est entre l'Irak et l'Iran, elle savait parler la langue perse, mais ça c'était le cas de pratiquement toute la famille. Notre brune était aussi la chouchoute de son père, il l'emmenait partout avec lui pendant ses voyages d'affaires, ce qui fait qu'elle voyageait beaucoup. Mais cela créait aussi des jalousies du côté de ses cousins, et ramenait beaucoup de disputes entre eux...
La jeune irakienne découvrit ses premiers pouvoirs assez tôt,  à l’âge de dix ans.  Age où elle eut ses premières règles. Les avoir assez tôt était assez héréditaire dans sa famille, car sa mère les avait eus le même âge, ainsi que l’une de ses tantes et une de ses cousines. Etant donné qu'elle était une fille très agitée et énergétique, tout le monde pensait qu'elle était un peu folle. Mais heureusement cela finit par s'arranger pour elle, lorsque ses premiers signes de sorcière apparurent... C’est-à-dire que lors de ce fameux jour, la demoiselle eut un terrible mal de ventre. Pensant qu'elle avait attrappé froid, elle s'était précipité dans les toilettes. Mais au moment où elle abaissa sa culotte, ce qu'elle vit était très surprenant, voir choquant. Tout d'abord, elle ne s'attendait pas à voir tout un flot de sang. Puis, quelques secondes après, sa main droite se mit à la démanger fortement, au point de devenir toute rouge. Et très vite, une rose se forma sur le dos de sa main. La brune sentit une énergie lui parvenir et quelque chose semblait sortir de cette même main qui fit écrouler l'étagère où il  y avait tout les produits pour toilettes. Celle-ci paniqua, remonta sa culotte et son pantalon à la va-vite, et sortit des toilettes en criant. Elle se précipita dans la cuisine où elle trouva sa mère.
- Maman, je vais mourir ! Je saigne beaucoup ! Je sens qu'une malédiction s'abbat sur moi... Aaaaah ! s'affola t-elle en s'agitant dans tout les sens.
Miss Al-Jowhari nota les gouttes de sang qu'il y avait sur le carrelage, ainsi que la rose qui s'était gravée sur la paume de sa fille. Cela la combla de joie.
- Mais non ma chérie, tu vas pas mourir ! Ceux sont juste tes premières règles et tes premiers pouvoirs ! oooh chérie je suis tellement contente pour toi ! Je commençais à désepérée et me faire du soucis sur ta santé mentale... Je craignais que tu sois trop "normale"... Mais en fait, tu es comme nous !! Tu vas pouvoir aller à Bellarosa !
La jeune Orientale regarda sa mère en ouvrant de grands yeux ronds comme des soucoupes. Bien sûr, elle connaissait tout sur l'école de Bellarosa, puisque pratiquement tout le monde dans sa famille y était allée, et certains continuaient encore d'y aller... Mais elle ne savait pas que la manifestation de ses premiers pouvoirs se feraient d'une façon aussi traumatisante... Car non seulement, ils étaient trop soudain, mais toute la famille ne tarda pas à savoir qu'elle eut ses premières menstrues, puisque sa mère alerta tout le monde, et fit même une petite fête en cet honneur, ce qui la mit grandement dans l'embarras. Ce qui la dérangeait le plus, c'est qu'elle savait qu'elle allait devoir un jour partager sa vie avec un homme qui allait lui être lié, et que tôt ou tard elle devra l'épouser. Telles étaient les traditions de la famille Al-Jowhari, on se devait d'épouser celui ou celle qui nous était lié, coute que coute, même si cela prenait vingt ans pour le faire. Soit on apprenait très tôt à s'y adapter et à aimer la personne, soit on souffrait pour le reste de la vie. Pour le deuxième choix, c'était aussi le cas pour toutes les sorcières. Beaucoup se résignaient à prendre la première option pour éviter de souffrir en tombant amoureux de la mauvaise personne...

Cependant, la jeune sorcière oublia cette histoire de liaison à partir du moment où elle intégra l'école de Bellarosa, à l'age de dix ans et demi. Tout était nouveau et excitant pour elle. En plus, certains de ses cousins et cousines faisaient déjà leurs études, ce qui fait qu'elle n'était pas tout à fait toute seule... Mais la solitude était le cadet de ses soucis, surtout quand on était très sociable et qu'on n'avait pas de mal à se faire des amis. Elle réussit à se trouver des personnes tout aussi farceuses et bizarres qu'elle. Cependant, son humour ne plaisait par forcément à tout le monde. Ce qui fut le cas pour un jeune homme qui venait d'une bonne famille française, voir même noble, qui était le genre arrogant et prétentieux, et qui n'avait rien de mieux à faire que de tyraniser les plus jeunes que lui. La brune le rencontra lors de sa troisième année. Il avait trois ans de plus qu'elle. Il fut au départ charmé par ses petits cotés français aux traits orientaux, mais fut vite agaçé par son humour déplacé, la prenant pour une foldingue, et ses airs "cool et gentille" qu'il trouvait trop niais, et il y avait un tas de choses chez elle encore qui l'agaçait. Le jeune homme éprit vite du mépris pour elle. Cela tourna à la troisième guerre mondiale, enfin surtout pour lui... Il en fit sa tête de Turque, son bouc émissaire, et son souffre-douleur.
Les années passèrent et Belsem commençait à maîtriser son pouvoir, dont son élément était l'air. Elle brillait dans les matières qu'elle aimait, c'est-à-dire, dans celles où elle pouvait y mettre toute son énergie. Car étant très active, elle ressentait toujours le besoin de bouger. Une pile électrique dans un corps humain. Ce qui fait qu'elle avait des notes désastreuses dans toutes les matières où elle devait rester assise à rien faire d'autres que écouter le professeur, ou à faire très peu de mouvements. Comme l'Histoire de la Magie par exemple. Il y a longtemps que la jeune fille sèche les cours et qu'elle cesse d'y aller. Comme elle ne peut pas rester à sa place sans bouger, il fallait toujours qu'elle fasse le pitre et qu'elle gesticule dans tout les sens. Cela énervait son professeur qui la faisait sortir à chaque fois, en outres d'avoir suporter son insolence, et lui collait des retenues. Du coup, la jeune irakienne n'y allait plus pour éviter de s'attirer les ennuis. Sa façon à elle d'étudier tranquillement, c'était en se levant très tôt le matin. C'était le seul moment de la journée où elle était calme...
La demoiselle débutait à présent son troisième cycle, en se spécialisant dans le dressage de dragon. Pour ses examens de BUSE, elle avait obtenu des Optimales en Magie, Sort & Enchantement, Magie Elémentaire, Soins et Créatures magique,  et Etude de la vie Moldue. Mais pour le dernier cas c'était parce qu'elle connaissait bien le monde moldu et le monde magique puisqu'elle avait grandi entre les deux mondes. Pour le reste, la brune n'avait obtenu que des Acceptables.
Toutefois, au jour de la rentrée, elle découvrit alors qui était cette persone avec qui elle était liée. Et ce n'était autre que cet insupportable et triste garçon arrogant qui n'arrêtait pas de lui pourrir la vie depuis sa troisième année... Et comme lui la détestait plus qu'elle ne le détestait, et qu'il aimait la malmener, cette année allait bien tourner avec lui... Surtout qu'il pouvait lire toutes ses émotions, ce qui fait qu'elle ne pouvait plus rien lui cacher maintenant. Il allait alors découvrir que son humour et son air "je m'en fous de tout" était son arme et il allait savoir maintenant comment l'atteindre et lui faire du mal...