Tout aurait pu être si simple... Il aurait pu vivre simplement, mais s'en est fallut autrement. Mais les choses ne pouvaient pas être écrites autrement, tout était déjà prédestiné, la vie lui donnait juste un avant-goût de ce qui l'attendait. Enfant toi qui parcourras les différents aspects de la vie, toi qui chaque nuit feras ce rêve, toujours le même mais, chaqu'un te propulsera dans un monde que tu ne connaît pas encore. Tu découvriras tes péchés, tu découvriras l'amour, tu découvriras la mort, et ainsi, tu auras atteint ta tâche, ici dans ce bas monde qui te rejettera, ici dans un monde ou personne ne te comprendre, ou personne ne voudra rire et t'accompagner, tu seras destiné à vivre comme cela jusqu'à la délivrance.

Tu n'as d'autre choix que celui de vivre ainsi, dans une période de 9 jours, tu feras ainsi tout ces rêves, chaque nuit, et ainsi, tu devras apprendre d'eux, pour te forger ta propre conscience, tu devrai vivre avec eux pour forger ta propre mentalité, tu devras les affronter pour forger la lame qui sera celle avec là quel, tu te battra encore et encore. Face à la vie, tu n'es rien, face à tes péchés, tu ne représentes qu'un réceptacle. Tu devras faire ainsi, que tu le veuilles ou non. Tu n'as qu'une chose à faire, survivre. Survis encore et encore, donne un sens à ta vie. Donne à ta vie le sens qu'elle mérite. Ton âme erre encore à la surface de l'eau, elle ne prendra son envol que lorsque tu trouveras le pardon, qu'à partir du moment où tu t'accepteras enfin. Enfant née d'un erreur. Enfant non désiré, à présent tu dois trouver la voie, tu dois prendre ton envol vers un monde qui nous rejette, toi et moi.


Noctis était plongé là, dans son rêve, les 9 jours avaient commencé. Il l'avait senti, perdu dans un espace sans gravité, un espace vide sans le moindre quelque chose, un espace remplit de ces propres souvenirs. Maintenant, Noctis se retrouve projeté dans ce monde, similaire au siens. Tout était si différent et pourtant si proche de la réalité. Il se retrouve là dans la rue, tout était flou, les passants bougeaient rapidement, Noctis comme figé dans le temps ne comprit pas où il était arrivé. Il essaya de se pincer pour se réveiller, mais cela lui faisait mal. Sans savoir pourquoi ni comment, il était à présent perdu dans ce vaste univers. Quand soudain devant lui, apparut un homme, cheveux noir ébène, tenus similaire à la sienne. Il avait de beaux yeux bleus, comme admiratif Noctis ne le lâcha pas du regard. Il le suivit alors, partout. Admiratif, il le regarda, il lui ressemblait, mais en mieux. Il avait des amis à ses côtés, un groupe de fille un groupe de garçon. *J'aimerai être comme lui ! *

Alors il le regarda fixement. Noctis avait l'air d'être invisible pour les gens de ce monde. Mais il s'en fichait, il voulait être cet homme, il voulait lui ressembler. Il voulait ressembler trait pour trait à lui. Alors Noctis s'arrache lentement la peau. Il se mordit le bras pour ce le couper. Il s'arracha les cheveux à fin de lui ressembler à lui. À lui-même. Il se coupa alors lentement la peau du visage s'arrachant frénétiquement les cheveux il décida de n'épargner aucun détail. Sombrant alors peu à peu dans la folie, il courut vers la personne, plus rien n'avait de sens, tout était tombé dans l'absurde. Il le plaqua au sol, tout s'effaça alors autour de lui. Noctis e retrouva alors face à un miroir. Oui, la personne qu'il pourchassé... La personne à qui il voulait ressembler, c'était lui-même en réalité. Il avait chassé sa propre enveloppe corporelle pour essayer de ressembler à quelqu'un qui était déjà lui. Il était lui, il avait le même corps que lui, il lui ressemblait trait pour trait. Mais prit par l'envie, il n'y avait même pas fait attention. Il était tombé inéluctablement dans la folie.

Noctis ce réveilla alors, ce touchant alors frénétiquement le visage essayant de sentir sa propre peau. Il dégoulinait de sueur, essayant de se débattre dans ses couettes, il tomba à la reverse, sa respiration et son rythme cardiaque augmentèrent brusquement. Il courut en direction de la salle de bains, manquant de trébucher sur tout ce qu'il trouvait. Il se regarda alors dans le miroir, oui, il avait toujours sa tête. Ouf le soulagement. Il se passa la tête sous l'eau. Et ainsi, il réalisa : encore 8 nuits...