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ézéchiel - "nul n'a l'honneur d'avoir une vie qui soit à lui"
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ézéchiel - "nul n'a l'honneur d'avoir une vie qui soit à lui"

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Parchemin rédigé par Invité, Sam 5 Juil - 23:06


j'supporte mon job
ET DANS LES TÉNÈBRES BRILLE UNE LUMIÈRE, UN ESPOIR..
ils ont dit que j'devais bosser

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Mes parents m'ont baptisés Ezéchiel, Rafael & j'ai eu la chance de porter leur nom, Sinistra. Mais habituellement, on m'appelle plutôt Monseigneur (si si, c'est vrai !) J'suis pas là pour rattraper vos conneries, j'vous préviens moi mon job c'est médecin scolaire et rien d'autre. D'ailleurs, éviter de venir me déranger pour rien, ça m'énerve. Et ne me prenez pas pour un con à essayer de me faire croire que vous êtes mourants alors que vous voulez juste sécher le prochain cours ... J'suis pas le dernier des cons ! J'm'occupe de l'aile des combattants et des sorcières, et si jamais vous vous posez la question, j'vous l'dis tout de suite, y'en a pas un qui rattrape l'autre.



MAIS J'AI BEAU DIRE C'EST PLUTÔT COOL D'ÊTRE UNE OMBRE
même si la lumière ça pique les yeux



Roumanie, Bucarest, école primaire.
03 octobre 1987. Ezéchiel a 6 ans
.

- « Dégage microbe ! »
- « Tu as toujours pas compris qu’on voulait pas de toi, c’est ça ? Tu as besoin qu’on te le rappelle ? »
- « Tu passeras le dernier sale cafard ! »
Un coup violent vint s’écraser sur le crâne du pauvre garçon. Vacillant, Ezéchiel pressa le pas pour échapper à ses tortionnaires ; il courut jusqu’aux toilettes et s’enferma à double tour. Assis par terre, il ramena ses genoux sous son menton et commença à pleurer, longtemps, en silence. Il n’en pouvait plus. Il ne supportait plus tout ce mépris, toutes ces insultes, toute cette agressivité … Il voulait seulement qu’on le laisse tranquille, qu’on l’oublie, qu’on l’ignore. Malheureusement, il était une cible de choix. Petit, pâle et souffreteux, il n’était pas de taille à résister. D’autant plus qu’avec ses habits rapiécés et sales, il se sentait ridicule, honteux devant ses camarades de classe aux chaussures neuves et aux vêtements immaculés. Il se contentait donc de subir, en silence. Aujourd’hui encore, il serait le dernier à passer à la cantine. Les meilleurs morceaux seraient partis. Il n’aurait que les restes, ce que les autres voudront bien lui laisser. Comme d’habitude, il allait rentrer chez lui le ventre vide ; et comme d’habitude, il irait dormir le ventre vide. Un éternel recommencement. Encore et toujours la même chose, inlassablement la même misère, la même tristesse, la même solitude. Les enfants sont cruels …

*
En fin de journée, l’institutrice rassembla ses élèves dans un coin de la salle. Seul à sa table, Ezéchiel n’osait s’approcher. Il savait trop bien ce qu’on lui ferait subir s’il réduisait la distance qui le séparait de la bande de Petru … Six ans à peine, et déjà des brutes insensibles … un beau jour, ils finiraient par broyer son petit corps chétif. Abattu, Ezéchiel tenta un coup d’œil discret vers le groupe. Tout le monde était absorbé par les explications de la maîtresse, et de temps à autre, des exclamations de surprise lui parvenaient. Il se demandait ce qu’elle pouvait bien leur montrer pour que même la bande de Petru fasse preuve d’attention … Il ne le saurait probablement jamais. Même son institutrice le laissait de côté ; comprenez, il était bien trop pauvre et misérable pour avoir ne serait-ce qu’une once d’intelligence … Un voyou, il ne serait jamais rien de plus ! A cette pensée, le jeune garçon sentit les larmes lui monter aux yeux. Désireux de quitter la classe, il se leva, et silencieusement, en toute discrétion, il longea le mur afin de regagner la porte. Mais alors qu’il passait devant la place de Razvan, son regard fut irrésistiblement attiré par cette pièce de 3 lei négligemment posée dans sa trousse. Les yeux d’Ezéchiel brillèrent, émerveillé par la perspective d’avoir autant d’argent en sa possession. Et là, en un geste rapide et précis, il s’empara de la pièce et la glissa dans la poche de son pantalon. Après avoir vérifié que personne ne lui prêtait attention, il regagna sa place. Satisfait de son larcin, le jeune garçon trépignait d’impatience sur sa chaise. Il imaginait tout ce que sa mère pourrait acheter avec autant d’argent ! et rien qu’à cette pensée, la sensation de faim qui lui tordait le ventre disparue. Ce soir, chez les Sinistra, il y aurait de la viande au menu !  


Roumanie, Bucarest, appartement des Sinistra.
19 janvier 1988. Ezéchiel a 6 ans.


- « Pas possible d’être aussi con ! Imbécile ». Les bras levés devant son visage, Ezéchiel essayait de se protéger de la violence des coups qui pleuvaient sur lui. « Tu veux que je finisse en prison à cause de tes conneries !? Espèce de petit salaud ! ».
A quelques mètres de là, la mère du garçon pleurait, en silence. Elle ne savait pas quoi faire, n’osait pas intervenir face à ce déferlement de violence ; elle était effrayée, impuissante. Son mari avait déjà levé la main sur elle, plusieurs fois, mais c’était la première fois qu’il s’en prenait à leur fils … Et à ce rythme là, ce serait la dernière. Ezéchiel avait le visage en sang, et à chaque coup, on aurait dit que son corps allait se briser. Et pourtant, il encaissait sans rien dire ; des larmes silencieuses coulaient sur ses joues, mais il ne hurlait pas, ne suppliait pas. Il subissait avec l’étrange dignité de celui qui n’est pas de taille, mais qui refuse de s’écraser. Il se protégeait le visage, mais son corps restait bien droit, ses yeux ne quittaient pas la poignée de la porte d’entrée, et même s’il tressaillait à chaque impact, manquant parfois de s’écraser au sol, il reprenait très vite la même position figée.
Finalement, ne supportant plus la vue de ce terrible spectacle, Tereza s’avança vers son mari et saisit son bras. « Arrête ! » Il se retourna brusquement vers elle. « Il a compris. » ajouta-t-elle d’une petite voix tout en baissant les yeux. Une gifle monumentale s’abattit sur son visage et la fit reculer de quelques mètres. « Il a compris ? Tu crois ? Il comprend rien ce gosse ! C’est la énième fois que je lui dis qu’on ne vole pas ! Et lui, qu’est-ce qu’il fait ? Il recommence ! » Furieux, il s’approcha de nouveau d’Ezéchiel, le doigt pointé dans sa direction. « Si les flics te ramènent ici encore une fois, tu es mort petit merdeux ! Tu as bien compris !? » Ezéchiel hocha la tête. « Et maintenant dégage de là ! DEGAGE ! »
Ezéchiel quitta la pièce et regagna la rue. Il se réfugia dans le parc et se rinça le visage à la fontaine. Il se demandait dans quel état il retrouverait sa mère lorsqu’il rentrerait …  


Roumanie, Bucarest, appartement des Sinistra.
09 juillet 1990. Ezéchiel a 8 ans.


« J’reviens demain matin. Surveille le gosse ! S’il fait la moindre connerie, vous le regretterez ! » Sur ces paroles, Stefan ferma violemment la porte d’entrée. Ezéchiel tendit l’oreille, comptant ses pas lourds dans la cage d’escalier. Puis le jeune garçon se précipita à la fenêtre, entrebâilla le rideau et suivit des yeux la silhouette massive de son père qui s’engouffrait dans une voiture, à l’entrée du bâtiment. « C’est le moment ! » s’exclama-t-il tandis que le véhicule s’éloignait dans un nuage de poussière. Tereza posa un regard tendre sur son fils, ce petit bout d’homme à peine plus haut que trois pommes qui voyait bien trop grand pour lui. « On ne peut pas mon chéri. On ne peut pas faire ça. Si ton père nous retrouve … tu sais aussi bien que moi ce qui va se passer. ». « C’est notre chance maman ! Il ne partira plus aussi longtemps avant ... avant des siècles ! On ne sera peut être déjà plus là ! » Et tout en essayant de convaincre sa mère, le jeune garçon commençait à entasser vieux vêtements, souvenirs et babioles dans un grand sac à dos. Il fallait partir, il le savait. Ils n’avaient pas d’autres choix. En restant ici, ils se condamnaient à mort. En partant, ils avaient une chance de s’en sortir. Infime, certes, mais une chance quand même. Ils ne devaient pas la laisser passer !


Roumanie, Oradea, zone commerciale désaffectée.
17 novembre 1990. Ezéchiel a 8 ans.


« Bois maman, bois. » Tereza fut prise d’une nouvelle quinte de toux. Elle semblait sur le point de cracher ses poumons. Elle transpirait, son visage était livide, son corps tremblait. Ezéchiel ne savait plus quoi faire pour améliorer son état. Il avait essayé les plantes, les antidouleurs subtilisés en pharmacie, les linges froids … rien ne semblait fonctionner. Les médecins n’étaient pas une option, ils n’avaient aucun moyen de payer qui que ce soit. Il allait devoir trouver une solution tout seul. Mais laquelle ? Il ne connaissait rien à la médecine. Depuis plusieurs jours, il donnait à ses mères des médicaments un peu au hasard essayant tant bien que mal de comprendre ce qu’il pouvait de la médecine via les bouquins qu’il avait dérobé en librairie. Mais rien à faire, l’état de sa mère ne cessait de s’aggraver …

*
Une demi-heure plus tard, alors qu’il revenait du centre-ville avec de quoi préparer une soupe bien chaude, il retrouva sa mère endormie. Ezéchiel s’assit sur le rebord du matelas et prit sa main dans la sienne. « Je vais te faire une bonne soupe maman, tu vas voir, ça va te faire du bien ». Un grommèlement franchit les lèvres de Tereza, un grommèlement incompréhensible qui créa la panique dans l’esprit du jeune homme. « Maman ? Maman ? MAMAN ? » Elle pressa doucement sa main pour essayer de le rassurer, mais elle était incapable de prononcer le moindre mot. Ezéchiel insista un moment, mais réalisant que sa mère était sur le point de perdre connaissance, il saisit le couteau qui traînait sur le sol et à toute allure, il fonça droit vers le centre ville. Avec tous les allers-retours qu’il avait fait ces derniers jours, il commençait à connaître le lieu sur le bout des doigts ; il savait exactement où il devait se rendre.

*
Il appuya sur la sonnette. L’homme qu’il avait suivi depuis son cabinet médical vint lui ouvrir. « Oui ? » interrogea-t-il, surpris de trouver sur son perron ce gringalet au regard furibond. « Ma mère est malade. Vous devez la soigner. » déclara-t-il avec autorité. « Je suis désolé mon garçon, ce n’est pas possible. Passe au cabinet demain ». L’homme refermait la porte, mais Ezéchiel se glissa dans l’entrebâillement. Il sortit son couteau de sa manche et le pointa sur le médecin. « Vous DEVEZ la soigner » répéta-t-il, essayant de contrôler les tremblements qui agitaient sa main. L’homme l’examina de la tête au pied. Comment un petit bonhomme comme celui-ci pouvait-il espérer faire peur à un adulte avec pour seul arme un vieux couteau de cuisine mal aiguisé ? C’était surprenant. Surprenant et inquiétant à la fois. « Attends-moi là, je reviens. » Le médecin s’éloigna et Ezéchiel se détendit. Cet homme allait l’aider, il allait sauver sa mère.
Quelques minutes plus tard, il revint, une trousse de secours à la main. « Tu peux ranger ça mon garçon » dit-il tout en désignant le couteau des yeux. « Elle est où ta mère ? ».

*
« Tu lui as sauvé la vie. Une heure de plus et c’était fini. » déclara le médecin tout en donnant une tape amicale sur l’épaule d’Ezéchiel. Il se redressa et commença à ranger ses affaires. « Tu fais ce que je t’ai dit, et dans quelques jours, elle sera de nouveau sur pied. » Ezéchiel hocha la tête. « Tu t’en es bien sorti bonhomme. Tu as l’instinct. Tu feras un bon médecin ! » Et ce furent les derniers mots que prononça le docteur avant de s’éloigner. Ezéchiel s’assit à côté de sa mère et prit sa main dans la sienne. Avant de s’endormir, elle lui offrit un sourire, un de ces sourires que seule une mère peut offrir à son enfant.


Hongrie, Veszprèm, nouvel appartement des Sinistra.
18 mai 1992. Ezéchiel a 10 ans.


« 20 maman ! J’ai eu 20 ! » Ezéchiel laissa la porte de l’appartement se refermer toute seule derrière lui et s’avança dans le salon. Tout sourire, il balança son sac sur le canapé et commença à sortir ses affaires, bien décidée à conserver sa place sur le tableau d’honneur. A cet instant, la porte de la chambre de sa mère s’ouvrit. Un homme en sortit, suivit de Tereza ; elle l’escorta jusque dans le couloir et une fois la porte fermée, elle rejoignit son fils comme si de rien n’était, tout en finissant de reboutonner son chemisier. « Alors comme ça tu as eu 20 mon chéri ! » Elle passa tendrement sa main dans les cheveux de son fils et déposa un baiser sur son front. « C’est bien mon garçon. » Ezéchiel se força à sourire. Il savait ce que faisait sa mère lorsqu’il était en classe … mais il ne voulait pas voir ces hommes qui défilaient. Feindre l’ignorance, c’était pour lui la seule manière de supporter la situation. Tereza optait d’ailleurs pour la même attitude. Elle n’évoquait jamais son activité, ne se plaignait jamais et faisait tout pour faire oublier à son fils les épreuves qu’ils avaient dû traverser. Malheureusement, Ezéchiel n’oubliait pas. Il ressassait. Et il espérait qu’un jour, il puisse protéger sa mère de tous les dangers, quels qu’ils soient. C'est en partie pour cela qu'il voulait devenir médecin.
« Tu as quoi à faire pour de… » « AAAAAAAAAAAAH ! » Ezéchiel se tenait le poignet, le corps replié sur lui-même. Il avait l’impression de brûler de l’intérieur. C’était intense, dévorant, cuisant. Et soudain, la terrible sensation de brûlure disparue, aussi vite qu’elle était apparue. Tereza, qui s’était précipitée vers lui eut un vif mouvement de recul en voyant la paume de son fils renvoyer une lumière blanche, aussi distinctement que s’il s’était agi d’une ampoule. Quant au jeune garçon, les yeux écarquillés, il observait sa main dans un mélange de curiosité et d’angoisse. « Maman, qu’est-ce qu’il m’arrive ? Qu’est-ce qu’il se passe ? » demanda-t-il, une pointe d’anxiété dans la voix. « Je ne sais pas mon chéri, je ne sais pas ». La lumière avait disparu, et à la place, un étrange tatouage entourait le poignet d’Ezéchiel. Un bracelet d’arabesques noires où semblaient se mêler d’autres couleurs, et, aussi incroyable que cela puisse paraître, on y apercevait également des animaux qui … oui, qui bougeait.
Une fois l’effet de surprise dissipé, Tereza se précipita vers le meuble de l’entrée. « J’ai déjà vu ça mon chéri. Je croyais que ma vision me jouait des tours … Mais merde alors, je suis sûre qu’il y avait ce genre de symbole sur une lettre que j’ai trouvée ce matin … Oui, c’est ça ! » s’exclama-t-elle en brandissant le morceau de papier. Elle s’assit aux côtés de son fils et décacheta l’enveloppe. Ils se penchèrent sur le parchemin et commencèrent à lire son contenu …


Ecosse, Pré-Au Lard, appartement de Tereza.
03 juin 1994. Ezéchiel a 12 ans.


« Ca me fait tellement plaisir de te retrouver mon chéri ! » Tereza referma la porte de l’appartement derrière elle et regagna la cuisine. « Mais arrête ça maman ! Tu me fais culpabiliser ! C’est pas comme si on ne se voyait pas de l’année ! » râla gentiment Ezéchiel tandis qu’il se laissait tomber sur une chaise. Tereza sortit une carafe de jus de citrouille et vint s’asseoir en face de son fils. « Je sais mon chéri, je sais … » Elle sourit tristement. « Mais quand je te vois à Bellarosa, c’est différent. Je suis inquiète. » « Tu n’as pas à t’inquiéter maman. Tout va bien. » Tereza passa une main affectueuse dans les cheveux de son fils. « Oui mon chéri, oui, tout va bien … » ironisa-t-elle. « Quand je te vois transporter chez le médecin scolaire le visage tuméfié, tout va bien. Et quand on me dit que tu t’es brisé une phalange lors d’un combat non réglementé, tout va bien. Et quand … » « STOP ! » Ezéchiel en avait assez entendu. Il n’avait pas besoin que sa mère poursuive son énumération plus longtemps. Il savait que ces histoires de combats ne lui plaisaient pas ; les coups, le sang et les bleus, elle en avait eu assez pour toute une vie. « Je sais ce que tu penses de tout ça maman … je le sais. Mais je ne deviendrais pas une brute. Je ne serais jamais comme lui. Tu me connais, non ? Tu le sais ? » « Je sais » se contenta-t-elle de répondre. « J’apprends à me défendre, à défendre les autres, et bientôt, les salauds comme lui ne me feront plus jamais peur. Et je te protégerai d’eux. Je te protégerai de tout. » Tereza sourit. « Viens là mon grand » Elle écarta les bras et Ezéchiel vint se loger sur les genoux de sa mère. Il savait qu’elle avait peur et il comprenait cette peur. Mais lui, il refusait de vivre avec cette peur au ventre ; cette peur, il allait la maîtriser, la transformer, en faire une force !


Ecosse, Bellarosa, le manoir.
17 mars 1998. Ezéchiel a 16 ans.


« Désolé, mec ! » Ezéchiel tendit la main à son adversaire pour l’aider à se redresser puis s’écarta du ring, un sourire en coin. Le combat à mains nues était sa spécialité. Ah ! il était loin désormais le petit garçon chétif de 6 ans sur qui on tapait comme sur un punching ball ! Depuis qu’il était arrivé à Bellarosa, Ezéchiel avait beaucoup changé. Bien nourri et bien entraîné, il avait grandi, son corps s’était développé, ses muscles dessinés. Il était rapide, précis et instinctif ; il remportait quasiment tous ses combats. Il n’avait plus peur de personne. Il se croyait invincible, puissant et irrésistible. Loin désormais le petit garçon inquiet et tremblant, effacé et silencieux. Bellarosa lui avait permis de s’épanouir, de se découvrir, et surtout, de s'affirmer. Son enfance n’était plus qu’un souvenir, une ombre qu’il s’efforçait de maintenir à distance. Et pourtant, parfois, elle venait le hanter dans son sommeil ; mais s’il lui arrivait de se réveiller en sursaut et de trembler sous sa couette, ce n’était que l’espace d’un instant. Hors de son lit, cet espace menaçant et impossible à maîtriser, il semblait inébranlable. Sûr de lui et imperturbable, rien ne le déstabilisait jamais. La tête haute, le dos bien droit, le regard empli de fierté et d’orgueil, il ne baissait jamais les yeux et n’hésitait pas à bousculer – au sens propre comme au sens figuré – les plus fragiles. Aurait-il oublié l’époque où il n’était rien de plus qu’un souffre douleur ? Oh non, loin de là ! Et aussi étrange que cela puisse paraître, c’est pour cette raison, et pour cette unique raison, qu’il ne fait de cadeau à personne. Sans pitié, il appuie toujours là où ça fait mal, partant du principe qu’il faut savoir encaisser les coups, quels qu’ils soient. La bienveillance et la compassion ? Une terrible erreur ! Ca ne fait que conforter les gens dans leurs malheurs. Il faut savoir les bousculer, les réveiller, leur donner envie de se battre et de lutter, de résister. En fait, disons le clairement, la faiblesse et l’accablement l’insupportent. Ezéchiel part du principe qu’il en a assez bavé dans sa vie pour ne pas, en plus, devoir supporter les jérémiades de un tel ou un tel parce que bidule a fait ceci ou trucmuche n’a pas fait cela … Au bout d’un moment, MERDE QUOI ! Il y a plus grave dans la vie que leurs futiles problèmes de gamins ! Que les gens arrêtent de se plaindre ... c'était tout ce qu'il demandait.


Ecosse, Pré-au-Lard, le cimetière.
18 septembre 2000. Ezéchiel a 19 ans.


Entièrement vêtu de noir, le visage impassible, Ezéchiel s’avança. Il pouvait sentir le poids de tous ces regards peser sur lui, tous ces gens qui attendaient qu’il dise quelque chose, et plus encore, qui se demandaient probablement s’il allait pleurer ou non.
Il se racla la gorge une fois. Une deuxième fois. Ses yeux se posèrent sur le cercueil. Sa mère n’était plus qu’un corps sans vie enfermé dans une boîte, et dans quelques semaines, ce corps ne serait plus qu’un cadavre en décomposition. Il imaginait déjà l’odeur nauséabonde de la mort s’emparer de la moindre parcelle de chair, et à cette simple idée, il avait la nausée. Mais ce n’était pas le moment de vomir, et après un troisième raclement de gorge, il ouvrit enfin la bouche.
« Ma mère … » Il marqua une pause. « Ma mère serait probablement heureuse de voir autant de monde rassemblé ici ... en ce jour, pour … pour ce dernier adieu. » Il passa une main dans ses cheveux, mal à l’aise. « Alors, de sa part, je voudrais vous remercier d’être venus lui rendre ce dernier hommage. » Il laissa tomber la rose qu’il tenait entre ses mains sur le cercueil, et dans un murmure à peine audible, il ajouta d’une voix tremblante : « Merci maman. »

*
Quatre heures plus tard, après s’être isolé, Ezéchiel revint au cimetière. Il était vide ; il était seul. Il s’agenouilla au pied de la tombe de sa mère, puis se laissa glisser au sol. Assis en tailleur, il faisait tourner un brin d’herbe entre ses doigts, n’osant pas lever les yeux sur l’épitaphe qui se dressait devant lui. Sa mère était morte. Bêtement. Stupidement. Connement. Elle était morte et quoiqu’il fasse, il ne pourrait rien changer à cette triste fatalité.
Si seulement il avait été là … Il l’aurait empêché de monter sur le toit, elle ne serait pas tombée, et aujourd’hui, elle serait encore là, bien vivante, à attendre impatiemment la fin de l’année pour qu’il la rejoigne au village. Malheureusement il n’avait pas été là … et tout était fini. « Bon voyage maman. » murmura-t-il. « Je ne te décevrai pas. Je t’aime. » Il resta là quelques minutes, en silence, puis il s’en alla.


Ecosse, Bellarosa, le manoir.
13 avril 2004. Ezéchiel a 22 ans.


« Excellent Sinistra. C'était excellent ! Vous avez votre Dearbhadh … avec les félicitations du jury » Ezéchiel hocha la tête, impassible. Enfin ! Il était digne d’être un combattant, un vrai. Il allait pouvoir faire sa Promesse. Il allait pouvoir réussir là où, avec sa mère, il avait misérablement échoué … Il fixa son bras, intensément, imperturbable. Il attendait, il attendait, attendait encore, attendait toujours, et puis soudain, sa main devenait poussière, emportant avec elle tous ses espoirs d’une Liaison …
Ezéchiel se réveilla en sursaut. Depuis quelques mois, il faisait constamment le même rêve. Il se revoyait, confiant, impatient, et soudain … démuni. Il avait promis. Sur sa nuque, on pouvait voir le S qu’il avait tant attendu, tant désiré. Ce S, c’était son occasion de prendre sa revanche sur la vie, son occasion de se dépasser, de faire honneur à sa mère. Mais plus les jours passaient, plus il se sentait vide, abandonné par le destin. On l’avait prévenu, on lui avait dit que ce ne serait pas instantané … et pourtant, la déception était immense. Aucune Liaison. Rien. Il était combattant, certes, mais il n’avait personne à protéger. Certains de ses camarades étaient déjà liés depuis des mois, des années même, et lui … rien. Le vide absolu. Et pourtant, ne méritait-il pas, plus que quiconque, l’honneur d’être Lié !? Il avait obtenu son Dearbhadh avec succès, avait prétendu au Don, et ce dernier lui avait été octroyé. Désormais, il ne demandait rien de plus qu’une Liaison … Mais elle ne venait pas. Et chaque nuit, il revivait la même déception, encore, et encore.

*
Il sortit de son lit et s’habilla rapidement. Il avait cours. Après avoir réussi son deuxième cycle dans la Préparation, il avait décidé de reprendre une formation d’Enseignement. Après tout, son rêve d’enfant, c’était la médecine. Le monde de la magie semblait ne pas vouloir de lui … eh bien il n’allait pas courir après elle éternellement ! On ne voulait pas qu’il soit lié !? Et bien il ne le serait pas ! Enfin … ça, c’est ce qu’il se disait pour ne pas laisser la déception l’envahir. Au fond, il espérait toujours que ça arrive, qu’un jour, un prénom apparaisse sur sa paume … mais en attendant, il était hors de question qu’il se laisse abattre et il redoublait d’efforts dans sa nouvelle formation, bien décidé à s’en tirer avec les honneurs !


Ecosse, Bellarosa, infirmerie.
13 janvier 2011. Ezéchiel a 30 ans.


« Hep hep hep … » Ezéchiel secoua la tête en signe de négation. « Demi-tour le gnome ! » Le jeune garçon écarquilla les yeux, surpris. « Fais pas l’innocent hein, j’ai pas de temps à perdre. Allez, oust ! » La main du médecin fendit l’air en direction de la sortie. A cet instant précis, Célestine arrivait à la hauteur d’Ezéchiel, furieuse. « Non mais tu es incroyable ! Tu lui as même pas demandé ce qu’il avait que tu le renvoies ! Viens là bonhomme, je vais m’occuper de toi. » Elle fusilla Ezéchiel du regard. « Si tu as du temps à perdre pour des broutilles … je t’en prie ! » ironisa-t-il tout en se décalant sur le côté, le bras tendu vers un un lit disponible. « Va donc t’occuper de ce petit merdeux qui a probablement ingurgité une pastille de gerbe dans l’espoir de louper les cours de l’après-midi … ». Célestine fit signe au jeune Combattant de la rejoindre tout en poursuivant d’un ton indigné : « Tu es vraiment un gros con ! ». « Ce compliment me va droit au cœur ! » « Au cœur ! » Elle laissa échapper un rire. « T’en as pas Ezéchiel. T’en as rien à foutre de ces gosses. » « Et bien figures toi que je me préoccupe de ces enfants tout autant que toi ! C’est bien pour ça que j’passe pas mon temps à les dorloter ! Ils ne sont pas en sucre. Regarde le moi celui-là, c’est un grand garçon, non ? Il est censé devenir un Combattant ma grande, un Combattant ! Pas une gonzesse pleurnicharde ! » Au fur et à mesure qu’il parlait, Ezéchiel montait le ton. Il ne supportait pas l’attitude maternelle de Célestine envers les étudiants. Il trouvait stupide de les traiter comme de pauvres petites choses fragiles. Ce n’était pas en les infantilisant et en se préoccupant de leurs sentiments qu’on allait en faire quelque chose. « Il a DOUZE ANS Ezéchiel, DOUZE ANS ! Tu as jamais pleuré à cet âge là peut-être !? » « A douze ans, ça faisait bien longtemps que je ne pleurais plus ! » lâcha-t-il d’un ton sec avant de tourner les talons, bien décidé à ne pas perdre son temps à essayer de convaincre cette emmerdeuse. Elle voulait jouer à la maman !? Très bien, qu’elle s’éclate ! Mais qu’elle ne compte pas sur lui pour participer à cette mascarade. Lui, il était médecin ! Pas assistante sociale, pas psychologue, et encore moins mère Theresa. Il était médecin. Point barre.



J'VOUDRAIS BRILLER COMME UNE ETOILE MAIS J'AI PEUR QU'ON ME
perde de vue si jamais le ciel se voile


Difficile de trouver un point de départ. Sachez déjà que vous ne saurez pas tout. Ouais, j’suis pas un grand bavard. Certes, je suis un beau parleur, je sais toujours quoi dire quand il s’agit de séduire une fille et j’ai un avis sur tout et n’importe quoi … Mais dès que ça devient un peu trop personnel, me voilà muet comme une carpe. Enfin… c’est manière de dire. Disons que je suis doué pour éviter les questions. Quand il s’agit de moi, de ma vie, de mon enfance, j’trouve toujours une pirouette plus ou moins bien exécutée pour y échapper. Elle peut prendre des formes diverses et variées. Souvent, j’me dis qu’une Liaison m’arrangerait bien. Un petit « ma sorci’ère est en danger », et me voilà libre de partir sur le champ. Ce serait parfois bien pratique. Malheureusement, j’en suis toujours au stade de Promis … et j’peux vous dire que ça me tape sur le système ! Parce qu’en toute honnêteté, j’suis le Combattant parfait ! Je suis excellent au combat, j’ai eu mon Derbhadh avec les honneurs – en Initiation et en Préparation s’il vous plaît ! - et un don m’a été octroyé. Que demander de plus ? Pardon ? Ah, ça ! Quel est mon Don ? Ce n’est pas très sympa comme question … vous le savez aussi bien que moi … si je vous le dis, je deviens vulnérable. Me tirer une balle dans le pied en toute connaissance de cause c’est pas trop mon truc. Je suis obligé ? Bon très bien … sachez que c’est la première et dernière fois que je prononce cette phrase à voix haute … Je suis Penseur. Oui, c’est plutôt pratique. Mais c’est parfois difficile à gérer. Quant un gamin vient pour la quinzième fois à l’infirmerie en seulement un mois, ça me rend fou ! Célestine l’accueille à bras ouvert … il mérite juste un bon coup de pied au cul et trois heures de colle ! Mais voilà, madame pense qu’il est important de ne pas « brusquer » les jeunes ; c’est bien une idée de merde ça ! Si seulement je pouvais lui énumérer la liste des quinze excuses inventées par ce gnome lors de ses précédentes irruptions à l’infirmerie, elle comprendrait peut être que sa méthode est complètement naze … Mais malheureusement, je ne peux pas … Trop risqué. Mais parfois, vous n’imaginez pas à quel point c’est frustrant … Quand elle me tape sur le système, j’ai juste envie de lui rappeler qu’elle a déjà dit cette phrase quinze fois ou que tel jour, elle a dit le contraire de ce qu’elle est en train d’affirmer … Enfin bref. Don ou pas, elle me ferait quand même tourner en bourrique. Pourtant je l’aime bien … enfin je l’aime bien, tout est relatif. Elle est quand même super chiante. Invivable j’dirais. Bref. Cette fille me fait péter des câbles à longueur de temps. Moi et les filles ? Oh vous en faîtes pas pour moi, ça se passe très bien. Je suis loin d’avoir à me plaindre. Elles me tournent autour à longueur de temps. Faut dire qu’elles ont raison, je suis plutôt pas mal comme mec. Moi, orgueilleux ? Un peu, comme tout le monde. On va dire que je me fais confiance ; je sais ce que je vaux, personne ne m’en fera jamais douter. Ah oui, la Liaison … forcément on se pose des questions … Mais je me suis fait une raison. Bon j’avoue, j’y pense tous les matins et je rêve parfois de cette cuisante brûlure à la main … mais j’veux pas attendre après elle. Je ne suis pas du genre à quémander. Je le pense, je l’attends, mais je ne dis rien. J’aime pas trop partager mes sentiments. Les émotions, c’est personnel. On déballe pas ça à n’importe qui devant une bierraubeurre. C’est un manque de pudeur … ça m’gave. Oui effectivement, j’suis pas très tolérant comme garçon. C’est exactement ça, j’suis sans pitié. Quand il faut mettre un coup de pied au cul à quelqu’un, j’suis toujours le premier à passer à l’action. Je n’ai pas peur de bousculer les gens. Je suis parfois un peu dur, mais c’est comme ça. Et puis ça ne m’empêche pas d’être quelqu’un de bien ! Ma loyauté est sans pareil ! Les coups dans le dos, très peu pour moi ! J’ai mes défauts, mais je suis quelqu’un de droit. Bon certes, je suis un brin manipulateur et un peu trop stratège, mais en cas de pépin, on peut compter sur moi. Et puis j’ai ça dans le sang. J’suis protecteur. Surprotecteur peut être. Mais on ne se refait pas. D’ailleurs, en tant que Combattant, mieux vaut-il être surprotecteur que laisser les autres livrés à eux-mêmes. Après, j’ai mes limites. Je protège, mais j’suis pas un pigeon. Faut pas pousser. Quant tu me fais chier, tu me fais chier, et là, tu peux toujours courir pour que je vienne t’aider … Ouais, j’suis rancunier. J’aime pas les crasses. La loyauté, c’est le plus important pour moi. Si je suis fidèle ? A ça, c’est une autre histoire. Joker. Quoi ? Encore joker. Cherchez pas, j’répondrais pas à cette question. Oui, j’suis têtu. J’ai mes idées et si vous réussissez à me faire changer d’avis, c’est soit que vous êtes vraiment doué, soit que j’ai vraiment envie de vous avoir dans mon lit. Je vous arrête tout de suite, ça ne veut pas dire que je suis infidèle. C’est perso comme question. Je vous l’ai dis, j’aime pas ce genre de sujet. Ah ça c’est clair, l’oreille attentive, ce n’est pas moi. Mais je pense que tout le monde le sait, personne ne viendrait s’amuser à pleurnicher sous mon nez. Ce genre de comportement, ça me rend fou. Je peux être vraiment méchant dans ces moments là. J’ai un penchant naturel pour le sarcasme, ce qui a le don d’énerver Célestine d’ailleurs. Ca me fait bien marrer soit dit en passant. C’est clair qu’elle est canon. Mais je l’aurais un jour, vous en faîtes pas pour moi. Je sais ce que je veux, et ... j’obtiens toujours ce que je veux. C’est bon là, vous allez pas recommencer à m’faire chier avec cette histoire de Liaison ! Je peux rien y faire, c’est la nature qui décide ... Mais en ce qui concerne le reste, je vais toujours au bout des choses. Hors de question de baisser les bras. Et puis je n’ai pas peur de l’échec. Je me relève toujours. Je n’ai peur de rien d’ailleurs. Du moins je ne crois pas … Non, y’a rien qui me vient. Je suis un aventurier, je m’adapte. L’inconnu ne me dérange pas, au contraire, ça me plaît ; j’aime les mises à l’épreuve. La réussite en est d’autant plus savoureuse. Et puis j'suis un petit malin ; j’trouve toujours un moyen d’arriver à mes fins. Ah ça ! Si la fin justifie les moyens … c’est une bonne question. J’ai envie de dire oui. Je dis oui d’ailleurs. Mais il y a peut être des limites. D'ailleurs, en parlant de limites, vous abusez un peu … j’ai pas que ça à faire que de répondre à vos questions … Ah ben ça tombe bien alors ! Bonne soirée à vous aussi. Et juste pour que ce soit clair, si mon Don est révélé, j’vous fais la peau !



ézéchiel - "nul n'a l'honneur d'avoir une vie qui soit à lui" 1386423683-46ézéchiel - "nul n'a l'honneur d'avoir une vie qui soit à lui" 1386423687-56ézéchiel - "nul n'a l'honneur d'avoir une vie qui soit à lui" SJ8e6ed

j'suis derrière l'écran


YOPLA ; moi c'est anaa. ou tout simplement Marie ; j'ai 20 ans & un cerveau ramoli en plus. J'ai aussi un petit avis sur le fo ; il est superbe, très bien construit et très original !, & je n'ai aucune suggestion pour le moment. En fait j'ai trouvé le forum sur PRD Oh et puis j'vous aime fort, la preuve j'ai fais l'élève sage j'ai lu le règlement, pas encore assez bien apparemment  ézéchiel - "nul n'a l'honneur d'avoir une vie qui soit à lui" 3736547545 ♥️


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Parchemin rédigé par Invité, Sam 5 Juil - 23:34
Bienvenue :plooooop!: 

Si tu as la moindre question, n'hésites surtout pas à MPotter le staff! Bon courage pour la suite de ta fiche :exciiiiiiteeeed: 
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Parchemin rédigé par Invité, Sam 5 Juil - 23:35
Bienvenue à toi!  :blush: 
Ezéchiel *bave* Très bon choix de perso, vraiment! J'espère que tu te plaira parmi nous et bonne chance pour la rédaction de ta fiche!  :hug: 
Si tu as le moindre problème, le staff est entièrement à ta disposition!  :hunhun:
Au plaisir de te revoir sur la Cb ou in Rp!  
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Parchemin rédigé par Invité, Sam 5 Juil - 23:36

Bienvenue. ♥
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Parchemin rédigé par Invité, Dim 6 Juil - 0:05
Oh, un PV déjà tenté !  ézéchiel - "nul n'a l'honneur d'avoir une vie qui soit à lui" 1170592485 
Mes collègues ont déjà tout dit mais ça ne me dispense pas de te souhaiter la bienvenue parmi nous. Surtout n'hésite pas si tu as la moindre question/requête, on est là pour ça puis on adore être harcelés ézéchiel - "nul n'a l'honneur d'avoir une vie qui soit à lui" 2047794179 
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Espérance Dilys
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Hiboux envoyés : 831
Lettre reçue le : 18/04/2014
Age : 28
Localisation : Quelque part dans le château

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PETITES CHOSES A SAVOIR: Catholique pratiquante quand ses traditions reprennent le dessus ✻ pense constamment à sa famille qui lui manque énormément ✻ couve une haine dévorante contre a peu près tout le monde ✻ déteste le monde et ses promesses horribles ✻ ne crois personne et surtout pas elle-même ✻ espère secrètement retrouver son frère ✻ n'a jamais oublié son premier amour ✻ est toujours vierge mais le garde au fond d'elle même ✻ a une dépendance secrète ✻ a énormément de mal à se faire des amis ✻ est terriblement timide ✻ cache un caractère fougueux et sans pudeur
LIENS:

Parchemin rédigé par Espérance Dilys, Dim 6 Juil - 8:51
Bon choix de pv, j'ai hâte de voir ce que ça donnera avec Célestine (quand elle sera tentée ahah) !
Bienvenue bienvenue parmi nous, si tu as des questions n'hésite pas à mpotter l'un d'entre nous !
Bon courage pour ta petite fiche  :luv: 
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Parchemin rédigé par Invité, Dim 6 Juil - 9:37
Un charmant médecin de scolaire que demander de plus  :clap: 
En tout cas Bienvenue parmi nous, bonne continuation pour ta fiche ;)  :keur: 
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Parchemin rédigé par Invité, Dim 6 Juil - 18:20
Merci à tous ! J'ai vraiment hâte de commencer à RP avec vous  :yeaaah: 

Ma fiche avance doucement ... et au fur et à mesure de ma progression, me voilà assaillit de tous côtés par des milliers de questions  scratch (je sais que parfois, j'ai déjà vu la réponse quelque part, mais je n'arrive plus à la trouver ...) Bref, je suis un peu perdue donc je viens vous faire ma liste juste pour être certaine de ne pas me planter :gihiii: 

- Je ne suis pas sûre d'avoir bien compris. Le cycle d'initiation correspond à quoi exactement ? C'est avant le premier cycle qui débute à 15 ans ou c'est la même chose ? Et si ce n'est pas le cas, quels cours sont dispensés dans le cycle d'initiation ?

- En tant que médecin scolaire, Ezéchiel s'occupe-t-il uniquement des garçons ou prend-t-il aussi les sorcières en charge ? Et le personnel loge-t-il à Bellarosa ou dans le village d'à côté ? (d'ailleurs, ce village a-t-il un nom ? Je n'arrive pas à tomber dessus)

- Est-il possible que la mère d'Ezéchiel ait travaillé à Bellarosa pendant quelques années ? En tant que cuisinière ou femme de ménage ... ? J'ai vu qu'il y avait des elfes de maison mais la description du manoir mentionne également des femmes de ménage ... Si c'est possible, où loge-t-elle ?

- Ezéchiel a fait la Promesse. Puis-je choisir son don moi-même ? Est-il possible de dire qu'il n'est pas encore lié à une Sorcière ?

- En ce qui concerne la scolarité des combattants, il y a l'Initiation à la Préparation ou l'Initiation à l'Enseignement, et par la suite, la Préparation et l'Enseignement. Ezéchiel étant promis, je suppose qu'il a fait la Préparation. Mais comme il est médecin, il devrait aussi avoir fait l'Enseignement. Peut-on faire les deux ou ses études de médecines ont-elles nécessairement au lieu après le dernier cycle ?

Je crois avoir fait le tour. Je suis désolée de vous embêter avec toutes ces questions, d'autant plus que les réponses sont probablement quelque part, mais je préfère être sûre de ne pas raconter de bêtises dans ma présentation.

Merci d'avance pour vos réponses  :keur:
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Parchemin rédigé par Espérance Dilys, Dim 6 Juil - 19:12
Alors je vais te répondre au fur et à mesure que je fouille dans les annexes pour pas me planter donc je vais éditer mon post au fur et à mesure  :luv:

Citation :
- Je ne suis pas sûre d'avoir bien compris. Le cycle d'initiation correspond à quoi exactement ? C'est avant le premier cycle qui débute à 15 ans ou c'est la même chose ? Et si ce n'est pas le cas, quels cours sont dispensés dans le cycle d'initiation ?

Alors il y a trois cycles : adaptation, initiation, spécialisation.
Le cycle d'adaptation est là pour adapter le combattant à sa nouvelle vie. Ensuite,  cycle d'initiation (qui est sur le même modèle que le lycée) et après celui de spécialisation (qui correspond aux études supérieures).
Donc le cycle d'initiation débute à l'âge de quinze ans. Mais celui d'adaptation (donc celui avant) débute à n'importe quel âge vu qu'on y rentre quand on devient combattant.
Dans le cycle d'initiation, on enseigne l'histoire de la magie, le combats à mains nues, l'armement, défense contre les forces du mal, rites et rituels et magie ancienne.

Citation :
- En tant que médecin scolaire, Ezéchiel s'occupe-t-il uniquement des garçons ou prend-t-il aussi les sorcières en charge ? Et le personnel loge-t-il à Bellarosa ou dans le village d'à côté ? (d'ailleurs, ce village a-t-il un nom ? Je n'arrive pas à tomber dessus)
Oui en effet, en tant que médecin scolaire, il voit sor'cières et combattants (bien que certaines sor'cières préfèrent être avec Célestine).
Le personnel loge dans le village d'à côté qui a gardé le nom de Pré-au-Lard, en hommage aux ancêtres sorciers.

Citation :
- Est-il possible que la mère d'Ezéchiel ait travaillé à Bellarosa pendant quelques années ? En tant que cuisinière ou femme de ménage ... ? J'ai vu qu'il y avait des elfes de maison mais la description du manoir mentionne également des femmes de ménage ... Si c'est possible, où loge-t-elle ?
Alors oui, il est tout à fait possible qu'elle y ait travaillé. Par contre, si elle y a travaillé qu'un court instant alors elle aura subit un sor'tilège qui l'empêchera de révéler tout ce qu'elle sait sur l'école etc (du moins si elle est de naissance moldue).
Et dans ce cas, elle loge également à Pré-au-lard.

Citation :
- Ezéchiel a fait la Promesse. Puis-je choisir son don moi-même ? Est-il possible de dire qu'il n'est pas encore lié à une Sorcière ?
Décidément tu n'es pas le premier à le demander mais oui, les combattants (et les sor'cières je précise au cas où) choisissent eux-mêmes leur Don.
Et bien sûr, il peut tout à fait ne pas être lié vu que la Liaison se déclare n'importe quand, à n'importe quel moment voir jamais pour certaines sor'cières.

Citation :
- En ce qui concerne la scolarité des combattants, il y a l'Initiation à la Préparation ou l'Initiation à l'Enseignement, et par la suite, la Préparation et l'Enseignement. Ezéchiel étant promis, je suppose qu'il a fait la Préparation. Mais comme il est médecin, il devrait aussi avoir fait l'Enseignement. Peut-on faire les deux ou ses études de médecines ont-elles nécessairement au lieu après le dernier cycle ?
Oui en effet, s'il a été Promis, il fait la préparation et vu qu'il est médecin, il aura pu également suivre la formation d'enseignement. Après c'est à toi de voir dans quel ordre il les as fait mais oui, il peut faire l'un et après l'autre, dans n'importe quel ordre, ça ne pose pas de problème.

Et t'en fais pas, c'est normal que tu ai des questions et puis on est là pour ça :)
Je vais aller jeter un coup d'oeil aux annexes pour ajouter des infos que j'aurai oublié ^^
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Parchemin rédigé par Invité, Dim 6 Juil - 19:25
Merci pour toutes ces réponses ! ézéchiel - "nul n'a l'honneur d'avoir une vie qui soit à lui" 4192196421
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Parchemin rédigé par Espérance Dilys, Dim 6 Juil - 19:29
Mais de rien c'est normal  :luv: 
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Parchemin rédigé par Invité, Mar 8 Juil - 19:21
J'ai terminé ma fiche !  sperman:
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Parchemin rédigé par Invité, Mar 8 Juil - 22:38
Me voilà, me voilà  :blush: 
Pour commencer, je tiens à te féliciter, c'est vraiment une fiche magnifique! Tu as vraiment bien cerné le personnage, et mon Dieu que j'adore son caractère  :cochon: Je n'ai pas relevé de fautes, ni dans la succession des événements, ni dans l'orthographe et la syntaxe, donc pour moi tout est parfait!
Ta plume est sublime, elle nous transporte de la plus jolie des façons dans l'histoire même d'Ezechiel et rien que ca, c'est déjà un petit exploit  :luv: 
C'est donc avec un grand plaisir que je te valide! En espérant pouvoir Rp avec toi un jour!



❝ accio validation !
• bienvenue, bienvenue ! •





Bienvenue à Bellarosa !
Félicitations jeune padawan, te voilà officiellement validé(e) et accepté(e) dans le monde magique qui est le nôtre ! Ta nouvelle maison t'ouvre grand les bras et t'attend pour faire plus ample connaissance mais, avant, il va falloir remplir quelques paperasses administratives :kingjoeffrey:

Déjà, il va falloir passer à la case recensement, histoire qu'on sache si tu as un familier, si tu as un Don (sor'cière ou combattant) et aller signaler que ta petite bouille est rien qu'à toi.

Et voilà, rien de plus à faire, tu vas pouvoir aller courir dans les couloirs juste après ton petit passage au bureau de la secrétaire. Tu as déjà tout fait ? Bravo morray :gihiii:

Il ne te manque plus que des liens pour mieux t'intégrer, des rps pour te rendre populaire et, pourquoi pas un petit scénario pour agrandir ton cercle privé ? ézéchiel - "nul n'a l'honneur d'avoir une vie qui soit à lui" 2576521585

Mais si jamais tu es perdu(e), que t'as absolument rien compris, hésite pas à mpotter Espérance, Hannah, Cináed , Aaron, Anastasia ou encore Eloïse, elles seront ravies de t'aider ézéchiel - "nul n'a l'honneur d'avoir une vie qui soit à lui" 1222594750 ézéchiel - "nul n'a l'honneur d'avoir une vie qui soit à lui" 3011233632

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ézéchiel - "nul n'a l'honneur d'avoir une vie qui soit à lui"

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