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"Le champ de bataille n'est pas pour les jeunes âmes."
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"Le champ de bataille n'est pas pour les jeunes âmes."

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Parchemin rédigé par Invité, Sam 26 Juil - 15:15




je découvre mon statut
ET DANS LES TÉNÈBRES BRILLE UNE LUMIÈRE, UN ESPOIR..
ils ont dit que j'devais le protéger

"Le champ de bataille n'est pas pour les jeunes âmes." 1389381234-38"Le champ de bataille n'est pas pour les jeunes âmes." 1389381273-71"Le champ de bataille n'est pas pour les jeunes âmes." 1389991964-21



Mes parents m'ont baptisés Jack) & j'ai eu la chance de porter leur nom, Shareburg. Mais habituellement, on m'appelle plutôt En fait on verra bien. Je suis pas le plus fort ni le plus beau, j'suis plutôt Calme, distant, profondément solitaire, rigide et observateur. On m'a attitré Combattant. J'suis plutôt doué à L'arc et lépée . J'serais quelqu'un de serviable et de courageux apparemment. On m'a dit que j'allais protéger des d'moiselles. Mais personne m'a dit qu'elles étaient en détresse !



MAIS J'AI BEAU DIRE C'EST PLUTÔT COOL D'ÊTRE UN CHEVALIER
j'crois j'suis censé être servant


Première nuit

Un jeune couple hurlait sa joie dans un hôpital du nord de l’Irlande. Ils avaient créé la vie et engendré un enfant de plus pour leur chère Terre. Un nouveau petit garçon à nourrir, plein de vigueur et vagissant de toute la force de ses petits poumons. Tout aurait dû bien se passer, tout devait bien se passer. Malheureusement, il arrive que la vie vous joue des tours. Il arrive même qu’elle se montre cruelle. Et cruelle, elle l’avait été. A peine le petit Jack était-il né, que l’horloge de son existence sonnait déjà le temps du trépas. Nul ne peut imaginer la peine éprouvée par ces parents à bout de souffle, trop épuisés par cette grossesse difficile et cet accouchement en catastrophe. Et nul n’aurait intérêt à le faire. Mais les médecins avaient un devoir à accomplir. Ainsi, lorsqu’ils rendirent l’enfant aux bras de ses parents, leur verdict fut sans appel. Il périrait au bout de neuf mois.

- Ne….ne pouvez-vous pas le sauver ? Pleurait déjà la mère brisée.
- Malheureusement non. Son cerveau n’a pas atteint son stade de développement optimal, il va donc lentement régresser, jusqu’à finalement s’éteindre. Nous sommes…désolés. Vraiment. C’est pourtant un si beau bébé…

Et voilà. A coups de compassion et de phrases toutes faites, ils annoncèrent à cette femme dévastée la mort prochaine de celui qui était devenu la prunelle de ses yeux. Une rude épreuve à affronter, même avec l’amour et le soutien de son compagnon. Une épreuve qu’elle ne désirait affronter pour rien au monde. Ainsi se décida le sort de Jack Shareburg. Tout juste né et déjà asservi par une force qu’il ne pouvait ni incriminer, ni détester.

Seconde nuit

Neuf mois. Trop court pour vivre sa vie, trop tôt pour qu’elle cesse. Mais celle de Jack sembla cesser, exactement comme c’était annoncé. Il n’y aurait personne à l’enterrement, qui voulait voir les larmes d’une mère éplorée ? Qui aurait le courage de se tenir à ses côtés et lui tapoter l’épaule en murmurant « ça va aller » ? Ils sont bien rares les gens de cet acabit, désormais, ils se contentent de courir à leurs occupations et lançant des condoléances bon marché par la vitre baissée de leur voiture de fonction. Ironie du sort, la vie du jeune Shareburg aurait duré exactement dix-huit mois. Neuf in utero et neuf ex utero. Pourtant, alors même qu'elle songeait au prêtre finissant son office religieux et à la dépouille juvénile de celui qui fut la joie et la tourmente de ses parents rentrant lentement en terre, sa mère avait déjà résolu de ne pas laisser les choses s’arrêter ainsi. Elle avait résolu de ne pas laisser mourir son Jack.

Et c'est ainsi qu'elle consentit au sacrifice ultime, à la plus grande des séparation qui fut possible. Car ce n'était pas Jack qui devait mourir, mais elle. La sor'cière le lui avait bien dit Une vie se paie avec une vie, c'est la règle inviolable. Lorsque le moment fut venu, la mère, enfin prête à quitter ce monde embrassa une dernière fois son tout petit, heureuse de pouvoir lui offrir une chance de vivre et de voir le jour se lever. La magie de la sor'cière se mit en oeuvre, et la vie de la femme s'écoula comme le miel tandis qu'une marque en forme de rose apparaissait sur la poitrine de son bébé. Le symbole éternel du sacrifice qui lui avait épargné une mort jeune. Puis, une fois le prodige acompli, lle disparu, emportant l'enfant avec elle. Car il était sien à présent, quoi qu'en dise le père abasourdi qui devait dire adieu à toute sa famille.

Troisième nuit

Où suis-je ?

Que m’arrive-t-il ?

Une étrange lourdeur envahit mes membres, m’empêchant de me lever. J’ignore si mes paupières sont fermées ou non et à en juger l’obscurité que je sens, cela n’a guère d’importance.

Qu’importe, je veux juste replonger dans la torpeur à nouveau. Oublier, tout oublier, encore une fois. Ne plus voir ce bébé qu’on enterre.

Mais d’ailleurs, qui est-il ce bébé ?

Et…. Qui suis-je, moi qui pense ainsi ?

Cela fait trop de questions en même temps, une partie de moi -le cerveau je crois- est parcourue de douloureux élancements. Je m’arrête de penser et sombre à nouveau dans un vide salvateur. Demain sera un autre jour.

Mais comment le savoir dans cette obscurité ?


Quatrième nuit

L’obscurité est de moins en moins dense à mesure que e temps passe. Combien de temps ai-je passé ici ? Des jours ? Des mois ? Des années ? J’ai la sensation d’habiter un corps qui n’est pas le mien.

J’entends une voix au loin. Mais dans cette quasi-obscurité, il n’y a pas de directions. Machinalement, ce corps que je m’habitue tout juste à appeler le mien, se meut dans la direction de la personne à qui appartient ce son.

La pénombre commence à se dissiper, je perçois les contours d’un bâtiment scolaire tout ce qu’il y a de plus classique. A côté de moi, des jeunes gens marchent en devisant sans me prêter la moindre attention. Comme si j’étais invisible. Je suis troublé par ce constat sans savoir pourquoi.

Un lycée. C’est un lycée. Je ne sais pas du tout comment j’ai eu cette information, ni même ce à quoi elle peut bien me servir. Mais je le sais. Un lycée. Machinalement, je m’avance vers le portail d’entrée. Je sens mes membres inférieurs (jambes, encore une fois, je ne sais pas comment j’en suis conscient) remuer tout seuls. Pourtant, j’ai l’impression de devoir me concentrer pour que mon corps aille dans la bonne direction, comme s’il ne m’obéissait pas.

L’air se fait plus lourd une fois le portail traversé. Je bouscule involontairement une élève, elle me lance une invective d’un ton dédaigneux.je suis visible. Les gens réagissent à ma présence.

Devant le bâtiment central, un élève vient me parler. Son visage n’éveille rien en moi, pourtant je sais qui il est. Ethan Shade, mon meilleur ami. Je ne sais même pas ce qu’est un ami. Que se passe-t-il ici ?


Cinquième nuit

Ethan et  moi sommes en pleine discussion, ou plutôt, une part de moi que je ne connais pas discute avec lui. Je me sens personnellement assez éloigné de la scène. Pourtant, une sensation diffuse de malaise me tenaille l’estomac.

Levant la tête, je L’aperçois. Il est assez difficile de Le décrire, mais je sais confusément pourquoi Il est ici : moi.

Son visage dénué d’expression est tourné dans ma direction, Il ne semble pas se soucier de la distance qui nous sépare et je sais qu’elle ne compte pas pour Lui. Je m’enfuis à toutes jambes et quitte le lycée, redevenant invisible. Mais Il me suit toujours.

Je cours dans les rues, incapable de penser à quoi que ce soit, incapable d’entendre autre chose que le martèlement de mes pieds affolés et celui de mon cœur en furie. Pourtant, je n’ose pas me retourner, de peur qu’Il se trouve là, juste derrière.

Soudain, le froid m’envahit. Mon corps s’engourdit, ma respiration se tarit. Je suis en train de….mourir ?

Étrange, je ne me souviens pas avoir jamais su ce que « mourir » signifiait. Pourtant, quelque chose en moi semble s’en rappeler.

Mais quoi ? Ou plutôt qui ? Alors que ma question s’estompe dans un brouillard laiteux, la question qui a tout commencé resurgit.

Au fait, qui suis-je ? Que suis-je ?

Qu…..


Le jeune homme ouvrit subitement les yeux et se redressa en sueur. Il était allongé sur un lit simple aux draps blancs et soyeux. A coté de lui, sur une commode, trônait une tasse de thé fumante. Il voulut tendre la main pour s’en saisir, mais celle-ci ne bougeait pas. En fait, depuis son réflexe initial, tout son corps semblait comme paralysé. Impossible de se mouvoir, ou même de respirer. Il était en train de s’asphyxier sans même en comprendre la raison.

- Ne bouge pas mon garçon, dit soudain une voix tranquille. Tu risques de débrancher ta perfusion.

On lui plaça un tube dans la bouche et l’air revint à ses poumons. Comme lessivé par cet effort, son corps s’effondra à la manière d’une marionnette dont on aurait coupé les fils. Le sommeil le cueillit de nouveau, mais cette fois-ci, il ne rêva pas.

Sixième nuit

Hôpital. Quelque chose, en lui, se souvenait vaguement de cet endroit vide et froid. Le mot flottait, à la lisière de sa conscience sans qu’il puisse toutefois lui donner le moindre sens. Le garçon n’avait plus bougé depuis la veille, pas même lorsque les médecins étaient passés voir son état, quelques heures auparavant. Tout semblait indiquer qu’il dépérirait de nouveau, sans qu’aucun des spécialistes étudiant son cas ne puisse expliquer pourquoi. Pourtant, une mystérieuse personne continuait de lui rendre visite, chaque jour à la même heure. Elle ne laissait jamais aucune trace de son passage, ne parlait jamais au patient. Non, elle se contentait de le regarder d’un air indéchiffrable, griffonnant sur un bloc-notes d’incompréhensibles phrases et schéma. L’hypothèse qu’elle puisse être sa mère fut bien vite écartée, alors on tenta de lui interdire ces visites irrévérencieuses et profondément malvenues, mais sans succès. Elle continua de venir jour après jour pendant environ trois semaines.

Puis, un beau jour, les médecins constatèrent une amélioration. Ce qu’ils pensaient impossible s’était produit : le patient réagissait enfin aux stimuli extérieurs. D’abord faibles, ses mouvements oculaires prirent rapidement une cadence rapide tandis qu’il regardait dans toutes les directions.

Ce lieu….je m’en souviens. Mais qui sont tous ces gens ? Et que fait ce tube dans ma bouche ?

Je m’étouffe. Que quelqu’un le retire….que quelqu’un le ret….


Le tube quitta subitement ses lèvres et il aspira une grande bouffée d’air. Les médecins en blouse blanche étaient tous partis, seule restait la femme. Elle avait retiré le tube et le couvait d’un regard ravi, bien qu’il ne puisse le deviner. Puisqu’il ne pouvait toujours pas bouger, elle lui donna à manger une sorte de purée verte sortie de nulle part. Ainsi se scella leur première véritable rencontre.

Septième nuit

Quelques jours. On ne dirait pas comme ça, mais l’adolescent avait repris du poil de la bête en un laps de temps record. Il parvenait à présent à converser avec la femme, même si elle était la seule personne à qui il consentait à parler. Elle venait le matin et ils passaient toutes leurs journées ensemble, discutaient jusqu’au soir, puis elle repartait, son étrange bloc-notes toujours sous le bras. Lorsqu’elle désertait la chambre, la mine du garçon s’assombrissait sensiblement, comme s’il était retombé dans son mutisme comateux. L’énigme s’intensifiait pour les médecins qui ne comprenaient pas comment ce garçon, dans le coma depuis près de seize ans, avait pu reprendre un contact aussi étroit avec une personne du monde extérieur. Mais celui pour qui les choses étaient les plus dures, c’était bien lui. Dans le puzzle qui constituait son identité, il ne disposait même pas de la première pièce. Apathique la plupart du temps, il ne semblait s’animer que lorsque la femme venait lui parler.

Voilà pourquoi il osa formuler cette question qui le hantait depuis qu’il se trouvait dans cette chambre vide et froide. La Grande Question, en vérité :

« Qui….suis-je ? »

Seul le silence lui répondit. Seule la nuit entendit son appel. A celui qui n’avait pas d’identité, elle offrait son réconfort et promettait une douce consolation. Mais consoler suffit-il à apaiser le feu de l’ignorance ? On sait bien que non. Les larmes coulèrent des yeux du malade qui ne comprit pas pourquoi, puis une terrible douleur vint subitement lui vriller le creux de l’estomac, lui arrachant un râle rauque et déchirant.

Mal…. J’ai mal. Je souffre. Qu’est ce qui m’arrive ?

Son corps réagit tout seul, se penchant par-dessus le lit, il expulsa une bile acide et jaunâtre sur le sol. Mais la douleur refusait de se calmer ; elle s’intensifiait même, oblitérait sur son passage toute pensée, tout instinct.

Est-ce que….je meurs à nouveau ?

Cette pensée, la première qui lui avait effleuré l’esprit après de longues minutes d’agonie, faisait écho avec une autre qu’il savait avoir eue, sans pouvoir dire ni quand ni où. Encore une énigme…et une marque. Autour du poignet du jeune homme, était en effet apparu un tatouage en forme d’arabesques. Et tandis que les pulsions douloureuses parcouraient toujours sa peau, il les sentit migrer du bas-ventre vers le poignet.

Un tatouage…. Je me demande ce qu’il veut dire…

Et il sombra dans l’inconscience, foudroyé par ce trop-plein de souffrances.

Huitième nuit

Le soleil pénétrant par l’ouverture du rideau vint chatouiller les paupières encore closes du jeune homme qui s’éveilla soudainement. Comme chaque matin, une personne se tenait dans la pénombre, attendant sans doute qu’il ouvre les yeux pour s’enquérir de son état et le faire manger. Mais cette fois, il y avait quelque chose de différent, comme si l’air s’était brusquement alourdi. Un sentiment de malaise déferla rapidement en lui et il faillit en perdre connaissance. La voix s’éleva à nouveau, totalement différente de la veille et pourtant toujours la même :

- Cette pièce est sous l’effet d’un Charme de protection. Personne ne peut y entrer à moins d’être doté de magie, ce qui signifie que toi et moi sommes seuls  ici.

La femme. C’était bien elle. Ses cheveux rouges, toujours aussi négligemment coiffés, lui couvraient une partie du visage, donnant à ce qu’il en restait une terrifiante apparence de rigidité. Elle alla jusqu’à la fenêtre et écarta les rideaux. Cette fois, la lumière pénétra totalement la pièce et aveugla le jeune adolescent. Puis, elle rapprocha le siège du lit et s’assit en face de lui pour l’observer sans un mot.

- Vous êtes….différente.

Un sourire furtif traversa le visage de la femme tandis qu’elle dégageait sa crinière de feu de son visage.

- C’est un camouflage que j’emploie souvent quand je circule dans le monde. Je déteste qu’on puisse se rappeler de ma présence alors je change régulièrement de « visage » pour tromper mon entourage. Mais celui-ci est le vrai.

Il ne répondit pas. Non qu’il ne comprenne pas ce qu’elle disait, quelque chose, en lui, semblait intégrer ses propos. Mais cette chose était comme dissimulée, maintenue hors de sa portée par un voile opaque qui refusait toujours de s’écarter, peu importe combien il essayait. C’était souvent le cas lors de leurs discussions et elle faisait toujours mine d’ignorer ces instants creux, comme si elle savait que, malgré tout, il pouvait saisir le sens profond de ses propos. Mais cette fois fut différente.

- Te rappelles-tu de ton nom ?

Jamais question ne lui avait causé tant de douleur. Subitement, sa tête sembla prendre feu, il gémit et serra les paupières tandis que des milliers d’images successives défilaient devant lui à la vitesse de l’éclair. Rouge, noir, rouge, noir, homme sans visage, ami, Ethan, lycée, tout se mélangeait, tous ses derniers souvenirs explosaient et formaient une série de bombes aux effets dévastateurs. Puis plus rien. Le calme complet, et dans se calme, naquit un nom. Et il sut que c’était le sien. Qu’il était enfin « quelqu’un » :

- Jack….Jack Shareburg.

Elle sourit, plus largement cette fois. Puis elle parla à nouveau.

- Comprends-tu ce que je te dis, Jack ?

A cet instant, Jack prit conscience que, pour la première fois, le voile avait perdu en opacité. Les mots de la femme l’atteignaient, il les saisissait, comme des dizaines de bouées auxquelles il pouvait se raccrocher,à partir desquelles il pouvait commencer à s’envisager lui-même. Il était Jack, mais qu’était Jack ? Il ne le savait pas encore, mais elle oui. Elle pouvait lui dire. Alors oui, il la comprenait enfin.

- Ecoute-moi attentivement, tu es encore fragile, alors ne force pas trop.
Ton cerveau est actuellement âgé de neuf mois et tu viens de prendre conscience de qui tu es. Le monde n’est plus homogène et effrayant, il a un sens. Et toi aussi tu as un sens Jack Shareburg. Il te faut continuer de grandir pour trouver ce sens. Mais cela, tu devras le faire seul. Je reviendrai demain, avec mon vrai visage et nous parlerons. Maintenant repose-toi, les infirmières arriveront bientôt.

Docile, l’adolescent sombra de nouveau entre les bras de Morphée, conscient que cette fois, une partie de son monde venait enfin de s’éclairer.

Neuvième nuit

«  Tu es réveillé, tant mieux. Nous avons fort à faire aujourd’hui. Il y a une lettre pour toi sur le chevet. N’essaie pas encore de la lire, je dois t’apprendre quelque chose avant. »

La voix de la femme avait arraché Jack à sa contemplation du plafond. Il se redressa lentement et la fixa de son regard inexpressif. A présent, il pouvait pleinement comprendre ce qu’elle lui disait et son nom ne lui causait plus aucune douleur. Mais son esprit demeurait étrangement vide et seule une question y tournait en boucle, dernière rescapée du silence :

«  Quel âge ai-je ? »

Elle le regarda un long moment, son air calculateur évaluant ses gestes, ses postures, ses paroles. Rien ne pouvait échapper à ces yeux aquilins. Puis, au bout d’un long moment :

- Je dirais neuf ans. Tu te développes bien plus vite que je ne l’aurais cru. » Puis, elle prit position sur le siège avancé la veille. Et le silence retomba. Jack pouvait sentir la tenson émaner d’elle, mais elle ne lui faisait rien. Il ignorait comment y réagir, alors il demeurait immobile, parfaitement détendu, en attente de la suite. Son regard avait furtivement accroché l’enveloppe posée là où elle l’avait indiqué, mais il n’avait pas remué un membre pour la toucher. Elle reprit la parole, son ton était fiévreux, empressé.

- Tu es à présent capable de comprendre partiellement ce qui t’arrive Jack, pose-moi tes questions et ‘y répondrai du mieux que je pourrai.

Une seule lui vint en mémoire, une question si urgente qu’il en oublia toutes les autres :

- Est-ce que…je suis vivant ?

- Oui, en tout cas plus ou moins. disons que tu es en sursis. Lorsque tu avais neuf mois, ta mère a donné sa vie pour que je jette un sort supposé te guérir de la maladie dégénérative du cerveau. Mais on ne guérit pas ces choses-là et lorsque le sort se dissipera, tu mourras.

- Ma.....mère ?

Interloqué, le jeune homme fixait la femme rousse sans comprendre. Ou en tout cas, sans tout comprendre. Car quelque chose en lui se frayait un chemin à la lisière de son cerveau, comme une information longtemps ignorée qui ne lui causa aucune douleur en remontant à la surface :

- Oui…  Je me rappelle.

Elle sourit. Décidément, ce garçon la surprenait de plus en plus. Il s’adaptait assez vite pour être capable d’encaisser le choc. Il fallait donc tout lui expliquer, du moins tout ce qu’il était capable d’assimiler consciemment.

- Exact. Celui que tu es actuellement peut se rappeler de ce qu’a vécu l’ancien Jack car il s’agit de ton corps. Mais la ressemblance s’arrête là. Vous êtes deux entités totalement différentes désormais.

- Mais si je ne suis plus le véritable Jack....alors suis-je encore humain ?

Et voilà, le moment fatidique était arrivé. Ce constat avait creusé un trou immense dans le cœur de Jack, mais ce n’était rien à côté de ce qui allait suivre, de ce qui devait(/i] suivre.

- Tu n’es plus entièrement humain, mais tu es bien vivant. En tout cas….tant que ton noyau peut encore t’alimenter en énergie.

Le couperet tomba. D'un seul coup, Jack prit conscience de la précarité de son existence et une vive douleur lui traversa la poitrine : à l'endroit où devait se trouver son coeur, une marque en forme de rose était gravée et pulsait avec force. Il eut alors la certitude que c'était le noyau dont lui parlait cette femme qui ne lui avait toujours pas donné son nom. Elle sembla s'en rendre compte -ou lire dans ses pensées- et lui lança soudain :

- Appelle-moi Erin. Et tu peux ouvrir la lettre.

Dixième nuit

Spoiler:

Froissement de feuille et bruit de déchirement. L’enveloppe ouverte tombe à mes pieds et mon regard parcourt la surface du papier où sont gravés les mots.
Bellarosa…combattants….magie…sor’cières.
C’est bien trop pour mon cerveau. Trop à comprendre d’un coup, je ressens la familière décharge qui m’indique que je fournis trop d’efforts. Ma tête me lance, je repose la lettre et fixe Erin d’un regard neutre.

- Qu’est ce que tout ça signifie ?

Elle ne répond rien. Son regard me fixe tel un scanner, m’analyse, mais elle ne me répond pas. Comme si c’était à moi de comprendre cette lettre. Je me concentre sur les mots qui dansent dans ma tête, m’efforçant de donner un sens à tout ceci. la douleur s’intensifie à mesure que je fore dans le mur qui bloque ma conscience encore réduite. J’en serre les paupières, mais je continue néanmoins d’essayer. Enfin, le sens m’apparaît. Les mots prennent tout leur sens et je pose une vraie question à la sor’cière rousse :

- Pourquoi ai-je reçu une lettre pareille ? Je ne suis pas…un combattant. Simplement un corps sur le point de se briser, avec un noyau en forme de rose en guise de cœur. Je ne comprends pas…

Elle me regarde à nouveau et je vois l’intérêt le disputer à l’amusement dans ses yeux cristallins. Cette femme éprouve-t-elle des émotions ? Au fil de nos discussions, mon esprit s’est affûté au point de pouvoir les percevoir.
Mais pas chez elle. Chez elle, je ne vois rien, pas plus que chez moi. D’ailleurs, le concept même d’ « émotion » demeure assez vague pour moi. Je perçois confusément qu’il s’agit de quelque chose ‘important, mais j’ignore ce que c’est. Mon esprit brisé puis reconstruit semble ne pas avoir intégré cette idée. Pas encore en tout cas.
Et Erin se remet enfin à parler.

- Sais-tu pourquoi tu es encore de ce monde ?

Comment puis-je le savoir ? Cette question me torture depuis maintenant dix-sept jours, soit depuis mon réveil dans cette chambre. Même avant que je sache parler, elle me hantait déjà. Je secoue la tête en signe de dénégation.

- Tu es encore en vie parce que j’ai trouvé, Jack Shareburg, que ton existence vaut la peine d'être observée. toi, un humain condamné dont l'esprit menace de s'autodétruire sous le poids d'un savoir qui n'est pas le sien, tu possèdes sans doute la clé qui me permettra enfin de comprendre le mystère du Lien. voilà pourquoi tu iras et deviendras combattant. et aussi....parce que c'est ta seule chance d'allonger encore un peu ton espérance de vie.

Alors c’était ça. Il n’y avait que cette unique raison ? Je suis né pour servir, ni plus ni moins ? Cette pensée devrait sans doute me rendre triste. Du moins, j’ai souvent entendu les infirmières dire que ce qui m’arrive est triste. Mais en réalité, je suis seulement soulagé de cette hantise. Savoir ce pourquoi j’existe encore ne m’aide pas à aller mieux, seulement à continuer cette existence utilitaire et la mener à son terme. Je suis toujours vide, mais mes pas ont au moins une raison.

- Alors c’est pour ça que vous voulez que j’y aille ? Pour apprendre ?

Cette fois-ci, elle éclate de rire. Je l’ai rarement vue rire lorsqu’elle ne portait pas ces lunettes qui modifient sa personnalité. Et bien que ce rire n’ait rien de joyeux, c’en est au moins un.

-Apprendre ? Inutile, il n’y a rien que ces idiots puissent t’apprendre que mon Sommeil Paradoxal n’ait pas déjà implanté dans ton esprit. Tu dois juste découvrir la bonne clé. Non, si tu y vas c’est pour grandir. Tu es encore trop fragile, le monde extérieur est trop menaçant pour tes sens. Mais tu t’endurciras au contact de jeunes.

Encore une fois, je comprends ce qu’elle dit. J’étais en Sommeil pendant seize ans. Un temps bien trop long au cours duquel je n’ai pas pu m’adapter à ce nouveau corps qui demeure pourtant le mien. Chacun de mes  mouvements me semble gauche et maladroit. Si je devais me battre ou ne serais-ce que courir ainsi, je m’éteindrais sans doute aussi vite qu’une bougie en brûlant inutilement mes réserves d’énergie.  

- Très bien. Je comprends, dis-je de ma voix monocorde habituelle.
- Parfait. Je compte sur toi, nous nous reverrons quand tu seras prêt. Restes-y autant de temps que tu voudras, rien ne presse. Je te laisse aussi ceci, dit-elle en lui tendant une boîte marron, elle contient une réplique de mon familier que j’ai créée il y a quelques années. Tu peux t’en servir pour communiquer avec moi quand tu en as besoin.

*Ellipse de quatre ans*

Spoiler:

Paris. Touristes et résidents s’accordent à croire qu’il s’agit là de la plus belle ville du monde et Erin n’a jamais eu à cœur de leur démontrer le contraire. Elle s’est toujours contentée de les voir errer dans les rues, en  quête sans doute de quelques musée dans lequel s’amasser pour admirer les vestiges d’une culture disparue et vétuste. Une occupation risible quand on connaît toutes les choses qui attendent encore d’être sues, découvertes, approfondies, ne serais-ce que dans le monde étriqué et fermé de la science.

N’’ayant guère de temps à accorder à ces enfantillages, Erin passe en coup de vent dans les rues et se dirige vers un vieux complexe d’immeubles à l’abandon, en périphérie de Clichy, dans la proche banlieue. Elle tape le code d’entrée et salue la concierge dans le hall, un rituel auquel nul locataire ne peut déroger. Puis, elle monte quatre à quatre les marches qui la séparent de son appartement du deuxième étage. Enfin…si on peut appeler ça un appartement. Car cet endroit tient plus du laboratoire que de la pièce à vivre et toutes sortes de dossiers traînent d’ailleurs çà et là. Chaussant ses lunettes, Erin s’empare d’une pile de papiers qui attendaient sans doute sagement son examen depuis de longs mois, la rançon de son inaptitude au rangement.

Mais eux non plus n’ont guère d’intérêt, car ce qui la préoccupe en ce moment est bien plus important. Voilà maintenant quatre ans qu’elle n’a aucune nouvelle de Jack Shareburg via la boîte de Projection et le temps commence à se faire long. Mais aujourd’hui, il doit la contacter.  

Enfin, le cercle tracé sur le sol -au seul endroit dégagé de ce qui fut autrefois un salon- s’illumine et grésille. L’image du familier apparaît et fait son récapitulatif à sa maîtresse qui sourit enfin depuis quelques jours. Son Combattant évolue bien, il sera même bientôt fin prêt pour qu’elle puisse se Lier à lui. Vingt ans à attendre auront finalement porté leurs fruits.

Et tandis que s’efface le renard de fumée porteur de bonnes nouvelles, dehors, la nit tombe sur la France. Ragaillardie, Erin observe le ciel en direction de Bellarosa, par delà la Manche.

Nous y sommes presque Jack, bientôt, je percerai le dernier des secrets. Le Grand Secret. Et tu me rembourseras enfin cette dette que tes parents ont contractée pour toi.



J'VOUDRAIS BRILLER COMME UNE ETOILE MAIS J'AI PEUR QU'ON ME
perde de vue si jamais le ciel se voile


Extraits du dossier tenu par Erin Gladstone sur Jack Shareburg :

15 Janvier : « Seize ans ont passé, le corps s’est bien développé. Il a atteint la taille moyenne d’1m78 et possède de longs cheveux noirs bouclés. Son visage fin et anguleux évoque encore vaguement une certaine candeur juvénile que ne peuvent infirmer ses yeux toujours fermés. Sa mâchoire est carrée, son nez fin et légèrement allongé. Le développement hormonal semble s’être bien passé. »

27 Janvier : «  Il a ouvert les yeux. Ils sont d’un noir profond, et absolument vides de toute émotion, apparemment, le Sommeil Paradoxal n’a pas eu le temps de préparer le cerveau à les éprouver. Il s’est réveillé trop tôt, quelque chose a dû le sortir de sa stase. Des complications sont à prévoir quant à la coordination du corps et des synapses. Le noyau semble bien fonctionner malgré tout. »

1er Février : « Il peut enfin parler. Trois de ses autres sens semblent opérationnels eux aussi, ne manque que le toucher. Sa conversation demeure limitée toutefois, il demeure incapable de cohérence dans ses propos et est sujet à de fréquents moments d’égarement. Possiblement dû à une mauvaise synchronisation avec les données inoculées au cours du Sommeil Paradoxal. N’est toujours pas capable de mâcher.

7 Février : «  Les infirmières l’ont habillé d’une tenue simple mais élégante ; il porte une chemise blanche au col entrouvert, une veste et un pantalon noirs qui soulignent la finesse de sa musculature. La marque du choix est apparue sur son poignet, elle n’y était pas hier. Les échéances s’accélèrent. Toutefois, son langage est nettement amélioré. Aucune inflexion dans la voix, elle garde ce ton monotone semblable à une machine.

12 Février : «  Il a enfin acquis le sens du toucher et s’est également souvenu de son nom. Apparemment, ces connaissances qui ne sont pas les siennes sont stockées dans son subconscient et surgissent périodiquement à sa conscience, lui causant de violentes douleurs il n’a pas d’identité propre, n’éprouve aucun désir particulier. Ses facultés mentales semblent donc limitées à l’intellect, oblitérant totalement la dimension émotionnelle et irrationnelle de son identité. Possibilité de troubles liés à cette absence. Il est néanmoins dévoré par cette question. A observer de très près.

13 Février : « Jack est fin prêt à rejoindre l’école. Son développement physique est achevé et il possède assez d’énergie pour tenir quatre ans sans Lien. Il ne manifeste toujours aucun centre d’intérêt particulier, aucun goût ni aucune sorte de répulsion. Cette partie sera à acquérir au contact du monde extérieur. Son style vestimentaire s’est néanmoins étoffé, il porte à présent un ample manteau sombre dans lequel on peut facilement dissimuler une arme, preuve que sa rationalité a totalement pris le pas sur ses choix. Je l’ai doté de la machine à Projection afin que l’image de Vrael puisse me tenir informée du moment où il faudra le Lier, sans que personne là-bas ne puisse savoir que je le surveille. »

4 ans plus tard : « Vrael est arrivé, le moment approche. D’ici cinq mois environ, il s’éteindra à moins que je ne le lie à moi. Le noyau ne sera pas alimenté s’il est lié à une autre, une bonne chose pour moi. Il ne reste qu’à attendre. »



"Le champ de bataille n'est pas pour les jeunes âmes." F77N4Ss"Le champ de bataille n'est pas pour les jeunes âmes." ChDFP61"Le champ de bataille n'est pas pour les jeunes âmes." KdZE0dd

j'suis derrière l'écran


Yo ; moi c'est Héron ou Lary ou tout simplement Arnaud ; j'ai 19 PRINTEMPS & un cerveau ramolli en plus. J'ai aussi unPETIT AVIS SUR LE FO : Il est troooop excellent !, & attention, j'ai même UNE SUGGESTION ! (ouais non, on oublie pour le moment o/ peut être plus tard) En fait c'est Hannah qui m'en a parlé avant qu'il ouvre et j'ai patiemment attendu l'ouverture :3. J'le connaissais bah d'Hannah du coup xD. Oh et puis j'vous aime fort, la preuve j'ai fais l'élève sage j'ai lu le règlement, Oui oui, je l'ai lu !


(c) MEI SUR APPLE SPRING

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Espérance Dilys
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PETITES CHOSES A SAVOIR: Catholique pratiquante quand ses traditions reprennent le dessus ✻ pense constamment à sa famille qui lui manque énormément ✻ couve une haine dévorante contre a peu près tout le monde ✻ déteste le monde et ses promesses horribles ✻ ne crois personne et surtout pas elle-même ✻ espère secrètement retrouver son frère ✻ n'a jamais oublié son premier amour ✻ est toujours vierge mais le garde au fond d'elle même ✻ a une dépendance secrète ✻ a énormément de mal à se faire des amis ✻ est terriblement timide ✻ cache un caractère fougueux et sans pudeur
LIENS:

Parchemin rédigé par Espérance Dilys, Sam 26 Juil - 15:19
Bienvenue parmi nous  :exciiiiiiteeeed: :exciiiiiiteeeed: 
Un combattant en plus ! On manque de testostérone donc c'est top  :saute: 
Bon courage pour ta fiche, si tu as des questions n'hésite pas à mpotter l'un des membres du staff, on est là pour ça  sperman: 
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Parchemin rédigé par Invité, Sam 26 Juil - 15:21
ENFIIIIN!  :youhou: 
Ton avatar, Lary... Ton avatar  :cochon: 
Je ne te souhaite pas la bienvenue, mais le sentiment est là, hein!
Hésite pas si tu as des questions.... Je me ferais une joie de t'aider  "Le champ de bataille n'est pas pour les jeunes âmes." 2370708917 
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Parchemin rédigé par Invité, Sam 26 Juil - 17:25
Bienvenue parmi nous  :hunhun: 
J'ai hâte de voir ce que tout ça va donné  :youhou:  Surtout avec un combattant.
Bon courage pour ta fiche !
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Parchemin rédigé par Invité, Sam 26 Juil - 17:40

BIENVENUE  :hug: 
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Parchemin rédigé par Invité, Sam 26 Juil - 22:48

Un avatar, un avatar! "Le champ de bataille n'est pas pour les jeunes âmes." 310922441 

Bienvenue parmi nous, ça fait plaisir de voir un combattant  "Le champ de bataille n'est pas pour les jeunes âmes." 2047794179 
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Parchemin rédigé par Invité, Dim 27 Juil - 16:07
Bienvenue :D

Ton nom *-* t'as vu les Piliers de la Terre ?  :exciiiiiiteeeed: 
Ouais un vava un vava ! Et un lien après aussi  :lechoooouille: 
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Parchemin rédigé par Invité, Dim 27 Juil - 23:39
Oh, tellement d'amour en vous mes nouveaux petits oisillons ! J'vais me trouver de ce pas un super vava, grâce à ma super amie Hannah (Heiiiiin ? 8D)

Eléa > OH OUI, TU AS TROUVE! En plus j'adoooore ton pseudo *0* On fait ce lien quand tu veux !
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Parchemin rédigé par Invité, Dim 27 Juil - 23:43
Mwahahaha je suis trop forte What a Face et merci :D
En plus j'ai déjà des idées alors dépêche toi d'être validé ♥
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Parchemin rédigé par Invité, Dim 27 Juil - 23:56
... Je te hais, tu le sais ça? :3
Mais bon, vu que tu me fais de la peine, je me suis permis de te corriger les fautes dans ton titre (depuis quand ''pour'' s'écrit ''our'' heiiiin? Avoue tu l'as fait exprès!) et je vais de ce pas te chercher un vava...
Que ferais tu sans moi  :cochon: 
Appelle moi Dieu 8D
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Parchemin rédigé par Espérance Dilys, Lun 28 Juil - 9:34
Citation :
Oh, tellement d'amour en vous mes nouveaux petits oisillons !
Attention petit marsupiaux, je ne suis pas un oisillon  "Le champ de bataille n'est pas pour les jeunes âmes." 617124001 
 "Le champ de bataille n'est pas pour les jeunes âmes." 2730668101 Sinon joli choix de vava !
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Parchemin rédigé par Invité, Lun 28 Juil - 11:39
Je confirme les dires d'Espé ! Ne jamais se fier à un visage d'ange. Et même si elle m'a transformé en oisillon la dernière fois, ça ne se reproduira plus What a Face

En tout cas j'adore ton choix d'avatar et j'ai hâte de voir ce que tu vas faire avec  :roule: 
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Parchemin rédigé par Invité, Mar 29 Juil - 9:41
Bienvenue ! Bon courage pour la fin de ta fiche  "Le champ de bataille n'est pas pour les jeunes âmes." 2782592779 
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Parchemin rédigé par Invité, Mar 29 Juil - 13:09
Bonjour et bienvenue !! :plooooop!: 
Le début de ton histoire est super intéressant :luv: 
Bon courage pour la suite petit combattant et super avatar :exciiiiiiteeeed: 
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Parchemin rédigé par Invité, Sam 2 Aoû - 4:17
Bon...*inspiraiton très profonde* Déjà j'vous remercie pour votre super accueil :3 C'était vraiment cool (et ravi de voir qu'apparemment le personnage vous plaît) et je vous diiis CA Y EST, JACK EST TERMINE. Vous m'excuserez de ne pas avoir fait plus détaillé dans la description, mais ayant déjà fait 10 jolies pages Word d'histoire (et compte tenu du contexte qu'elle dépeint) c'est mieux de faire quelque chose d'incomplet pour la fiche o/

Et si vous avez pas fui en voyant à quel point Jack est bizarre...bah j'dis pas non aux liens What a Face
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Parchemin rédigé par Espérance Dilys, Sam 2 Aoû - 9:32
Coucou  I love you 
Alors, je viens de lire ta fiche, elle est bien écrite et possède pas mal de points intéressants, néanmoins deux petits détails me chiffogne. Alors, déjà, je ne suis pas sûre d'avoir tout bien compris, Jack a été façonné pour recevoir la conscience d'un autre corps, mort des années plus tôt ? Parce que si c'est le cas, ça risque d'être difficile. On t'a autorisé - comme tu nous l'avais demandé - à faire un perso qui puisse vivre grâce à un sor'tilège, donc une maladie, etc. Or, aucune sor'cière n'a le pouvoir de transférer une conscience d'un corps à l'autre. Et si même elle l'avait - à discuter - elle serait morte sur le coup.

Le second, c'est que la liaison est totalement aléatoire et ne peux - en aucun cas - être imposée à une sor'cière ou à un combattant. C'est le fruit du hasard et on ne sait pas pourquoi la liaison s'établit entre les personnes, ni ce qui définit cette liaison.

Pour le premier détail, j'suis désolée j'aurai du lire plus souvent ta fiche pour te le dire, on va voir avec le staff pour pas que t'ai tout à retapé, bien sûr.
Ton histoire m'a fait pensé au livre Jack et la mécanique du coeur, je sais pas si c'était voulu mais ça m'a plût.
Je reviens vers toi dès que le staff et moi avons pris une décision, on fera vite  I love you 

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Parchemin rédigé par Invité, Sam 2 Aoû - 12:11
Je me disais bien que vers les derniers chapitres, ça poserait quelques problèmes xD
Pour l'histoire du lien, j'me suis un peu enflammé, j'ai compris après en lisant attentivement la section consacrée, je vais modifier ça dès que j'aurai un scénario cohérent en tête ! Et pour le premier, c'est un peu ma faute, mon idée s'est beaucoup étoffée depuis que je vous l'avais soumise alors c'est normal que tu sois un peu larguée.

Donc non, Jack n'a pas "reçu la conscience d'un corps mort depuis des années mort", c'est un peu plus complexe. En fait, comme j'ai dû le dire dans l'histoire, son cerveau était atteint d'une maladie qui l'empêchait de se développer et le tuerait dans les neuf mois qui suivraient sa naissance. Donc, Erin, la sor'cière a en quelques sorte fabriqué entièrement le Jack actuel à partir d'éléments de la conscience du premier. Ça a l'air d'être une opération impossible, mais en fait c'est comme fabriquer un arôme de synthèse en physique ;) D'où le fait que le "nouveau" Jack ne se soit activé qu'à la mort du premier.
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Parchemin rédigé par Espérance Dilys, Sam 2 Aoû - 12:30

Bon au moins tu t'en doutais  :cochon: 
Niquel pour la liaison, l'important c'est que tu ai tout compris !

Alors là c'est encore plus compliqué, aucune sor'cière ne peut "créer" un être vivant, ou façonner un être vivant. Elles n'ont pas autant de pouvoir. Tu sais, une sor'cière de la lumière, douée en médicomagie, peut très bien le guérir - pas entièrement - et poser un sor'tilège de protection pour que la tumeur ne s'aggrave pas au cours du temps. Tu n'étais pas obligé de faire si compliqué  :hehe: 
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Parchemin rédigé par Invité, Sam 2 Aoû - 15:51
Modifs terminées ! J'ai pas eu à changer grand chose en fait.... Si y a un truc qui coince, hésite pas ! :D
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Parchemin rédigé par Espérance Dilys, Sam 2 Aoû - 16:09

Bien bien. Alors pour moi tout est bon mais il faut bien que tu comprennes que la liaison ne se décide pas (oui oui je me répète) et que par conséquent, ta sor'cière pourra être n'importe qui (et généralement ce n'est pas la personne que l'on désire ^^).  :cochon: 

Bienvenue parmi nous, bon jeu sur Bellarosa !  sperman: 

ps: son histoire est trop triste  "Le champ de bataille n'est pas pour les jeunes âmes." 1396372821 



❝ accio validation !
• bienvenue, bienvenue ! •





Bienvenue à Bellarosa !
Félicitations jeune Combattant, te voilà officiellement validé et accepté dans le monde magique qui est le nôtre ! Ta nouvelle maison t'ouvre grand les bras et t'attend pour faire plus ample connaissance mais, avant, il va falloir remplir quelques paperasses administratives  :kingjoeffrey: 

Déjà, il va falloir passer à la case recensement, histoire qu'on sache si tu as un familier (recense le ici), si tu as un Don et aller signaler que ta petite bouille est rien qu'à toi.

Et voilà, rien de plus à faire, tu vas pouvoir aller courir dans les couloirs juste après ton petit passage au bureau de la secrétaire. Tu as déjà tout fait ? Bravo morray  :gihiii: 

Il ne te manque plus que des liens pour mieux t'intégrer, des rps pour te rendre populaire et pourquoi pas un petit scénario pour agrandir ton cercle privé ?  "Le champ de bataille n'est pas pour les jeunes âmes." 2576521585 

Mais si jamais tu es perdu, que t'as absolument rien compris, hésite pas à mpotter Espérance, Hannah, Cináed , Aaron, Anastasia ou encore Eloïse, elles seront ravies de t'aider  "Le champ de bataille n'est pas pour les jeunes âmes." 1222594750  "Le champ de bataille n'est pas pour les jeunes âmes." 3011233632 

•••

code par Skank aka Achiavel sur Apple-Spring
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Parchemin rédigé par Invité, Dim 3 Aoû - 3:01
Ah oui, quand tu disais ne pas savoir comment le jouer ... je comprends mieux.
Sacré histoire et sacré perso', je te souhaite bien du courage ! Ceci dit, ça promet d'être intéressant !
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"Le champ de bataille n'est pas pour les jeunes âmes."

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